Cette maladie étrange tue 1 personne sur 5 chaque année, disent les chercheurs

Une recherche récemment publiée par l’équipe du Dr Kristina Rudd, montre que l’infection sanguine ou « septicémie », une maladie pas très connue, est la cause d’un nombre important de décès dans le monde, soit 20% ou un sur cinq décès par an.

Également connue sous le nom d’ « empoisonnement du sang », la septicémie est, en effet, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) la maladie qui cause le plus de décès dans le monde après le cancer.

Crédits Pixabay

Côté chiffres, l’article paru dans The Lancet recense en 2017 environ 49 millions de cas de septicémie dans le monde, dont 11 millions se sont finis par un décès, ce qui se rapproche sensiblement du nombre de décès causés par le cancer.

Une maladie causée par de mauvaises conditions d’hygiène

La septicémie est principalement due à la fréquence d’infection telle que l’infection urinaire ou pulmonaire (grippe) chez un individu, entraînant par la suite une irritation des veines et un affaiblissement du système immunitaire chez le malade, permettant aux germes pathogènes de se développer outre mesure dans le sang, puis dans l’organisme en entier.

Ainsi, la septicémie est le plus souvent rencontrée dans les pays en voie de développement où les bonnes conditions d’hygiène ne sont pas toujours évidentes (Afrique subsaharienne, Asie du Sud et Asie de l’Est) et où les victimes sont surtout des femmes enceintes, des nouveau-nés, des personnes âgées et des enfants.

Cependant, selon les explications d’un spécialiste, la hausse du taux de décès liés à cette maladie est plutôt troublante, car l’empoisonnement du sang peut très bien être évité et au pire, guéri.

Des mesures préventives possibles selon les chercheurs

Outre le fait que la maladie est facilement curable, elle peut aussi être prévenue, en facilitant l’accès aux toilettes et à l’eau potable, mais aussi en adoptant une alimentation saine et équilibrée surtout pour les enfants.

Mais ce n’est pas tout, car il existe également des vaccins anti-septicémie.

Selon le Dr Mohsen Naghavi : « Nous devons nous concentrer davantage sur la prévention de la septicémie chez les nouveau-nés et sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, un moteur important de la maladie ».

En fait, cette maladie est courante dans le monde, en tout cas, beaucoup plus que ce qu’on pourrait penser et même, curieusement dans les pays riches. Mais on peut très bien l’éviter par de simples gestes préventifs, en traitant rapidement les infections par exemple, ou encore en se faisant vacciner.

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