Cette nouvelle imprimante 3D affiche des performances révolutionnaires

On ne pouvait pas rêver de mieux, une imprimante qui allie le mode de fonctionnement du tomodensitomètre à la spécification lumineuse des matériaux. Il s’agit d’une nouvelle invention qui embarque des fonctionnalités similaires à celles d’un scanner inversé. Elle fonctionne selon une technologie d’impression basée sur la lumière. Grâce à quoi elle est capable de reproduire des objets en un temps record avec des combinaisons de propriétés uniques.

Machine d'impression tridimensionnelle

L’idée de la conception d’un tel appareil est née de la volonté de certains chercheurs à concrétiser la technologie de la tomodensitométrie. L’équipe chargée de cette recherche est composée d’enseignants de l’Université Technique du Danemark.

La performance de la nouvelle imprimante 3D dépasse de loin celle d’un simple tomodensitomètre.

Un système ultrarapide et extrêmement précis

La tomodensitométrie consiste à réorganiser les données numériques d’un lot d’images bidimensionnelles issues de la projection de rayon X sur l’objectif. Un procédé qui permet d’obtenir une image tridimensionnelle à travers la conciliation des informations. Avec la nouvelle imprimante 3D, l’usage des rayons X n’intervient plus.

L’impression d’objet en 3D n’est pas une technologie nouvelle, car elle se fait déjà avec les imprimantes actuelles. Cependant, le résultat obtenu avec ces appareils n’est pas toujours concluant. Ici, l’impression des objets se fait généralement dans des dimensions réduites et de manière discontinue.

La nouvelle imprimante 3D a été conçue pour imprimer tous les points d’un objet 3D en même temps. Elle est en mesure de reproduire des objets physiques en frappant une masse en rotation avec de la lumière. L’élément visé est façonné en une image tridimensionnelle composée des bidimensionnelles.

Vers la vascularisation des objets imprimés en 3D ?

La technologie d’impression 3D utilisée par la nouvelle imprimante dépend entièrement de la lumière. Avec ce dispositif, il devient possible de régler la forme de l’impression des objets 3D. Ainsi, la variabilité et la diversité des propriétés des éléments à imprimer n’influent pas sur la qualité du résultat.

« Nous pouvons faire varier la douceur de notre objet 3D en fonction de notre modèle informatique tout en ayant le contrôle sur les différentes longueurs d’ondes délivrées par les sources lumineuses ».Yi Yang, Professeur adjoint de l’Université Technique du Danemark

Par ailleurs, selon les explications du professeur adjoint, l’imprimante 3D serait également en mesure d’imprimer les organes humains. Il espère même que ce scanner inversé leur permette de construire des objets vascularisés à partir de biopolymères.

SOURCE : TECHXPLORE

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