Les forces de l’ordre ont l’ambition d’arrêter les suspects potentiels du vandalisme grâce à des échantillons d’ADN. Dans la recherche d’un dispositif sécurisé et fiable, elles ont fini par découvrir une nouvelle technologie dénommée « phénotypage de l’ADN ». Cette solution médico-légale à la particularité d’identifier et de retransmettre toutes les informations liées à la personnalité d’un individu. Il s’agit du nom, de la couleur, du sexe et des ancêtres d’une personne.
Outre la police fédérale australienne, plusieurs autres services policiers ont témoigné de la performance de la nouvelle technologie. C’est ainsi que les autorités du Queensland affirment avoir utilisé pour trouver un suspect criminel et les autres troupes. Par ailleurs, le département médico-légal de la Nouvelle-Galles-du-Sud a également attesté de l’efficacité de cette technique.
Cette nouvelle méthode pourrait représenter une avancée majeure en criminologie.
Récolter des informations sur un suspect en un clic
La valeur ajoutée qu’apporte cette nouvelle technologie est connue sous la dénomination de « séquençage massivement parallèle ». Il faut d’abord comprendre que toutes les informations relatives à l’origine d’une personne sont codées sur son ADN. Généralement matérialisées par quatre molécules de différent fondement, ces informations étaient lisibles par une machine de « séquençage unique parallèle ». Cette dernière est qualifiée d’unique, car elle permet juste de lire une unité bit d’ADN.
Pour une lecture beaucoup plus large, les auteurs de la recherche ont mis en place la machine à séquençage massive. Celle-ci peut lire jusqu’à six billions de molécules d’ADN. Ainsi, la création d’une liaison entre les ADN d’apparence et d’ascendance devient réelle. De façon concrète, l’on peut identifier les données endogènes et exogènes d’un suspect en un clic. Restant dans cette même logique, l’on peut aisément retrouver les parents ou la famille de celui-ci.
Une technologie controversée
Au regard des informations sensibles que cette technologie peut détecter, plusieurs spécialistes la critiquent. En réalité, elle peut signaler qu’une personne à des problèmes de santé grave. Pour remédier à cet aspect négatif de la technologie, les auteurs pensent limiter la prédiction de la machine à séquençage massive.
Par ailleurs, l’Allemagne adhère à l’idée de la prédiction des éléments d’apparence, mais il rejette catégoriquement la prédiction d’ascendance. Par contre, l’État de Bavière consent l’utilisation de la nouvelle technologie.