Cette technologie révolutionnaire permet de mieux analyser les cellules cérébrales

Les scientifiques de Salk Institute ont mis en œuvre une nouvelle génomique pour analyser les composants d’une cellule cérébrale. Cette technologie appelée « snmCAT-seq » est le fruit de cinq années de recherches et d’expérimentations. Plusieurs équipes ont collaboré dans ce processus dans le but de rendre les analyses plus fiables.

Cette méthode révolutionnaire permet donc au chercheur d’analyser en même temps l’ADN, l’ARN et le Chromatine à l’aide d’un biomarqueur spécial, sans les extraire de leur cellule. Une fois le résultat obtenu, les chercheurs pourront observer leurs caractéristiques moléculaires. Ainsi, trois sortes d’informations par rapport à la cellule vont s’afficher.

Les chercheurs ont souligné que cette technologie n’est pas assez précise pour qualifier les typologies de cellules. Néanmoins, elle est capable d’apprivoiser les interactions entre les gènes et les cellules et permet d’en faire des déductions.

Près de 63 types de cellules analysées avec la méthode « snmCAT-seq »

Au bout de ces quelques années de tests, les scientifiques ont pu récolter 63 types de cellules. Comparé à la méthode unicellulaire, le résultat est nettement meilleur.

Illustration d'un robot avec une intelligence artificielle

La méthode unicellulaire est le classique utilisé pour les analyses d’ADN, d’ARN et de Chromatine. Avec cette approche, les chercheurs ont besoin d’extraire chaque composant de la cellule, et cette dernière meurt à la suite de l’expérience. Durant le processus, des algorithmes analysent sa structure moléculaire afin d’en déduire sa caractéristique. Ainsi, il faut procéder plusieurs fois à cette analyse pour obtenir la comparaison finale.

D’après Joseph Ecker, le Directeur du laboratoire Salk Institute, la méthode snmCAT-seq est particulièrement utile. À partir de cette technologie, les scientifiques peuvent créer une plateforme multimodale où tous les experts peuvent y joindre le résultat de leur donnée monomodale.

Pour appréhender les causes des maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer

La méthode d’analyse multimodale permet de définir les interactions entre les gènes et les cellules. Ainsi, les experts peuvent déterminer les origines de maladies neurodégénératives.

Chongyuan Luo, le professeur de génétique humaine au sein de David Geffen School of Medicine de l’UCLA, a déclaré que cette recherche génétique peut identifier les régions susceptibles d’être atteintes des maladies graves comme l’Alzeihmer.

Pour aller plus loin, les scientifiques prévoient d’étudier les autres parties du cerveau humain. L’équipe va comparer les cellules saines avec celles qui sont déjà touchées par la maladie.

SOURCE : TECHEXPLORIST

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