Et pendant ce temps, le patron de Pornhub se construit un château

Pornhub est actuellement attaqué de toute part. Le géant du divertissement pour adulte fait en effet l’objet de lourdes accusations. Son nom est aujourd’hui rattaché à des affaires de viols et d’exploitation sexuelle d’enfants. Pour autant, les problèmes auxquels il fait face n’empêchent pas certains de ses dirigeants de mener la belle vie.

On a appris récemment que Feras Antoon, l’un des patrons de Pornhub, était en train de se faire construire un château dans le Nord de Montréal. Les fondations de sa résidence se trouvent sur un terrain qu’il a acheté en 2016 près du parc-nature du bois de Saraguay, à Ahutsic-Cartierville. Le terrain à lui seul lui a coûté 2,3 millions de dollars.

Photo de Shane Uchi – Unsplash.com

Des images de cette construction ont fuité sur la toile. Elles nous laissent découvrir un futur palace.

Feras Antoon dépense sans compter

Feras Antoon ne lésine pas sur les moyens pour faire construire la maison de ses rêves. Du moins, c’est ce qu’on est en mesure de se dire au vu des photos qui ont émergé sur la toile. Les clichés nous montrent une résidence qui s’apparente à un véritable château.

Le palace de Feras Antoon comprend deux étages et une façade qui accueille une vingtaine de fenêtres. Sa résidence héberge aussi six places de stationnement intérieur. Ceux qui suivent de près son actualité savent que le patron de Pornhub investit beaucoup dans l’immobilier. Par exemple, il possède déjà une maison à plus de 2 millions de dollars à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dans les Laurentides, au nord de Montréal.

220 arbres coupés pour construire sa propriété

En 2016, le terrain sur lequel Feras Antoon a décidé d’installer son château a fait l’objet d’un litige. D’après le Conseil du patrimoine de Montréal, il avait « un rôle important sur le plan écologique notamment en ce qui concerne la biodiversité, le déplacement de la faune et l’écoulement des eaux. »

Les élus d’Ahustinc-Cartierville ont donc tenté d’empêcher la construction de cette résidence. Toutefois, les propriétaires du terrain ont réussi à convaincre la Cour supérieure qu’il s’agissait d’une expropriation déguisée. Les élus ont alors été contraints d’accorder un permis de construction à Feras Antoon. Au total, 220 arbres ont été coupés pour construire sa propriété.

« Ce n’est pas nécessairement ce que l’arrondissement aurait souhaité, mais c’est sûr qu’on se doit de respecter la loi et de l’appliquer. L’arrondissement aurait voulu que ces terrains-là soient développés de façon plus légère. »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.