Le MIT travaille sur une technique pour réduire les objets 3D au niveau nanométrique

La science n’arrête pas sa marche en avant et les chercheurs du MIT viennent de le prouver une nouvelle fois.

Récemment, les scientifiques de l’institut ont découvert comment réduire les objets 3D à l’échelle nanométrique et cela pourrait changer bien des choses. Même si les difficultés sont belles et bien réelles, les experts ont tout de même trouvé une technique fiable pour rendre cet exploit réel. La prochaine révolution est peut-être en marche.

Les chercheurs ont réalisé un travail très important étant donné qu’à la base, il est déjà assez compliqué de créer des objets en 3D. À l’échelle nanométrique, les choses ne peuvent qu’être plus compliquées. Ici, on ne peut qu’admirer le génie humain et le meilleur reste à venir.

Même si cette technologie reste limitée pour le moment, elle ouvre tout de même le champ des possibles.

La technique expliquée simplement

Pour pouvoir imprimer des objets en 3D à l’échelle nanométrique, les scientifiques du MIT ont imaginé une toute nouvelle procédure en plusieurs étapes, une procédure durant laquelle il faut commencer par créer un échafaudage en polyacrylate.

Puis, l’équipe de chercheurs a utilisé une solution de molécules fluorescéines qui viennent se fixer à l’échafaudage. Pour fixer la structure, il est possible d’utiliser un laser, un laser sur lequel les chercheurs s’appuient pour bien placer les particules, quelles qu’elles soient.

La structure imprimée peut ensuite être rétrécie grâce à un acide qui bloque les charges négatives dans le polyacrylate. Les experts ont pris leur temps pour pouvoir mettre le procédé en place et pour le moment, ils cherchent encore les meilleurs matériaux pour réussir le projet.

L’avenir de cette technologie

À terme, cette technologie pourra servir dans le domaine de la robotique et même dans l’élaboration de certains éléments qui composent les smartphones. Les laboratoires de recherches scientifiques pourront aussi s’approprier cette technique lorsqu’elle arrivera à maturité. Ce qui est sur c’est que le potentiel de la technologie s’étend bien au-delà de la robotique.

Ceux qui ont fait la merveilleuse trouvaille attestent que la résolution du produit final est directement liée à sa taille. De ce fait, un objet de 1 m³ peut avoir une résolution de 50 nanomètres mais il faudra le gonfler à 1 cm³ si l’on souhaite avoir une résolution de 500 nanomètres.

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