Chine : une blague sur un réseau social chinois vire à l’arrestation

Une blogueuse a causé le chaos dans une ville chinoise après avoir dit aux gens qu’elle aurait des relations sexuelles avec eux gratuitement sur les réseaux sociaux. Selon certaines sources, environ 3 000 personnes se seraient précipitées à l’hôtel où la femme a dit qu’elle séjournait, dans le sud de la Chine.

La femme, identifiée comme étant Mlle Ye, âgée seulement de 19 ans, a été arrêtée par la police locale.

L’arrestation est justifiée par le fait qu’elle est soupçonnée de faire de la publicité sur la prostitution selon un communiqué de la police. L’incident a eu lieu à Haitang Bay, Sanya, sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine d’après ifeng.com. « La police a lancé une enquête après avoir reçu des rapports de Double Tree by Hilton. » a indiqué le site d’information chinois.

Le début d’une mauvaise blague qui finit mal

La publication de Ye, qui a été supprimé, disait : « Qui vient me chercher… pour faire l’amour… gratuitement. » Avec ces quelques mots, elle a aussi laissé un numéro de chambre dans le message.

Selon les dires et les rumeurs, Mlle Ye serait arrivée à Sanya, une destination touristique populaire en Chine, le 26 février 2018 en provenance de Shanghai.

Double Tree by Hilton a confirmé que la jeune femme s’était enregistrée à l’hôtel vers 15 heures et était restée dans la chambre 6316, rapporte ifeng.com. La publication a été efficace, car un grand nombre de personnes n’a pas tardé à solliciter Ye.

La jeune blogueuse, effrayée, a finalement dit qu’elle plaisantait et a supplié les internautes de ne plus la chercher à l’hôtel.

L’arrestation de Ye

La police aurait arrêté Mlle Ye dans un hôtel de l’aéroport international de Sanya Phoenix, celle-ci étant soupçonnée de faire de la publicité sur la prostitution. Selon un communiqué publié lors d’une conférence de presse le 3 mars, Mlle Ye a demandé au personnel de l’hôtel de l’escorter hors de sa chambre et de la mettre dans un taxi.

La déclaration indique également que Mlle Ye a avoué à la police qu’elle avait intentionnellement posté le message en ligne pour attirer des adeptes. Son compte Weibo a été fermé. La femme a été condamnée à 15 jours de détention et à une amende de 500 yuans (65 €), conformément au droit pénal de la République Populaire de Chine.

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