Annoncées il y a quelques mois, les versions Switch de pratiquement tous les volets de Kingdom Hearts sortis à ce jour ont désormais des prix et une date de sortie. Faut-il rappeler que chacun de ces titres ne pourra être pratiqué que sur le nuage ?
En 2002 sortait le tout premier Kingdom Hearts sur PS2. Depuis, que de chemin parcouru, et une reconnaissance telle que chaque nouvelle sortie constitue un évènement. Même quand il s’agit d’un dérivé musical. Même quand a été annoncée, en octobre dernier, l’arrivée prochaine sur Switch de tous les titres Kingdom Hearts sortis jusqu’ici en HD. Parce qu’il en fallait de l’aplomb pour communiquer sur une disponibilité exclusive sur le nuage (ou “cloud”).
En clair, même pour les compilations parues sur PS3, les joueurs Switch devront se contenter de parties jouées en “streaming”, sans jamais vraiment sentir qu’ils possèdent le jeu. Alors qu’il conviendra malgré tout de (re)passer à la caisse pour jouir de cette intégrale sur console Nintendo.
Kingdom Hearts en “cloud” sur Switch : des démos disponibles dès à présent
C’est en ce mardi 18 janvier 2022 que Square Enix a communiqué la date de sortie de l’intégralité de la saga Kingdom Hearts sur Switch. Celle-ci sera ainsi disponible à partir du jeudi 10 février prochain. Passons aux tarifs maintenant :
- KINGDOM HEARTS – HD 1.5+2.5 ReMIX Cloud Version (39,99 euros – précommande à 31,99 euros)
- KINGDOM HEARTS – HD 2.8 Final Chapter Prologue Cloud Version (49,99 euros – précommande à 39,99 euros)
- KINGDOM HEARTS III + Re Mind (DLC) Cloud Version (59,99 euros – précommande à 47,99 euros)
Comme on peut le voir, Square Enix propose une réduction de 20% sur chacune des compilations et sur l’ensemble jeu+ DLC du dernier Kingdom Hearts paru. Si vous vous sentez à craquer pour ces trois packs, un quatrième existe :
- KINGDOM HEARTS INTEGRUM MASTERPIECE for Cloud (99,99 euros – précommande à 79,99 euros)
Pour ne pas prendre les joueurs en traître, l’éditeur offre d’essayer une version de démonstration pour chacun de ces trois produits. On remarquera tout de même que les prix pratiqués auraient vraisemblablement été les mêmes si ces mêmes titres avaient été proposés en téléchargement.
D’un côté, on a Capcom qui consent à développer un Monster Hunter exclusif à la Switch et qui l’exploite de fort belle manière, et de l’autre Square Enix pour qui un portage Switch diminué de Kingdom Hearts III semble totalement exclu. Chère la barbe à papa quand même.
