
Tesla suspend le déploiement du logiciel FSD Beta
Nouveau rebondissement dans l’affaire du logiciel de conduite autonome de Tesla. Après avoir rappelé 360 000 véhicules électriques de la circulation, le constructeur américain prend une décision importante. Elle a mis fin au déploiement du logiciel FSD Beta afin de corriger les bugs qu’il comporte et d’améliorer la qualité du service offert.

Un logiciel FSD avec une version Beta plein de bugs
Habituellement, la version Beta d’un logiciel permet aux utilisateurs de tester ses fonctionnalités et de relever ses potentielles failles. Si pour les applications simples et les jeux vidéo, cela ne pose en principe aucun problème, le logiciel FSD de Tesla comporte quelques bugs. En cours d’utilisation, les conducteurs font en effet face à de nombreux problèmes de sécurité et de fonctionnement. Et dans le but de les protéger, le constructeur américain a décidé de suspendre le déploiement de la conduite autonome.
Pour rappel, l’agence nationale de sécurité automobile américaine (NHTSA) avait déjà pointé du doigt de nombreuses irrégularités sur le logiciel FSD. Elle avait même ouvert une enquête dans ce sens pour faire la lumière sur des accidents dans lesquels sont impliquées certaines voitures Tesla. Face à la pression des autorités, la firme a donc été contrainte de rappeler 360 000 véhicules de la circulation pour mettre à jour son logiciel.
Tesla Motor dans l’impasse pour la conduite autonome 2
Dans un communiqué officiel depuis quelques heures, Tesla Motors est monté au créneau pour clarifier la situation. La firme indique que : « jusqu’à ce que la version du logiciel concernant les modifications soit disponible, nous avons interrompu le déploiement de FSD Beta pour tous ceux qui y ont souscrit, mais ne (l’ont) pas encore reçu ». Toutefois, il faut préciser que cette annonce concerne uniquement le marché nord-américain sur lequel le logiciel est déployé depuis 2020.
Malgré les grandes ambitions et les efforts déployés par Elon Musk, la conduite autonome Tesla a toujours du plomb dans l’aile. Pour cause, elle n’arrive toujours pas à valider le niveau 2 de conduite autonome qui nécessite encore la présence des mains sur le volant en Europe. Actuellement, seul Mercedes a réussi à passer ce cap sur le marché, ce qui devrait susciter de nombreuses craintes chez Tesla et son patron.
Source : AUTOMOBILE MAGAZINE