Confinement : moins de sexe, mais plus d’expérimentations

La pandémie de Coronavirus nous a obligés à repenser la façon dont nous abordons nos relations intimes. À l’heure actuelle malgré le déconfinement, les autorités sanitaires continuent de préconiser l’utilisation des masques et le respect des gestes barrières. L’application de ces mesures concerne également notre vie sexuelle.

Si vous pensiez que le Coronavirus allait brider la sexualité des couples, eh bien, ce n’est pas le cas. Une étude menée par des chercheurs du Kinsey Institute a révélé que depuis l’apparition de la Covid-19, les couples étaient plus enclins à expérimenter de nouvelles choses sous la couette.

Le ventre d'une femme dans la pénombre
Crédits Pixabay

En effet, de nombreuses personnes ont profité du confinement pour laisser libre cours à leur créativité sur le plan sexuel.

Un sondage qui révèle une baisse d’activité sexuelle

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs du Kinsey Institute ont réalisé un sondage en ligne sur 1559 adultes, entre le 21 mars et le 14 avril 2020. Ces derniers ont dû répondre à des questions portant sur l’impact de la pandémie sur leur vie sexuelle.

Les résultats de ce sondage ont révélé que 43,5% des personnes qui ont pris part à cette étude ont vu une baisse de leur activité sexuelle. Les 42,8% des sondés ont, quant à eux, affirmé qu’ils n’avaient remarqué aucun changement de ce côté-là. D’autre part, un participant sur cinq dit avoir expérimenté de nouvelles choses pour pimenter sa vie sexuelle.

Des personnes en quête de nouvelles sensations

D’après Justin Lehmiller, auteur principal de cette étude, ces expérimentations se résument notamment à la découverte de nouvelles positions à deux, à la réalisation de fantasmes sexuels, aux échanges de sexto, aux massages coquins, à l’initiation aux pratiques BDSM ou encore à l’envoi de « nudes. » Les chercheurs ont indiqué que le fait d’être jeunes, de vivre seuls et de se sentir stressés, rendrait les gens plus enclins à tester de nouvelles choses. Britney Blair, psychologue clinicienne, a expliqué que ce phénomène s’explique aussi par le fait que « nous avons beaucoup plus de temps libre. »

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les sextoys n’auraient pas été d’une grande aide durant cette pandémie. En effet, les participants ont déclaré qu’ils n’étaient pas satisfaits par le plaisir procuré par ces jouets sexuels. À en croire les chercheurs, cela signifierait que l’intérêt que les gens portent aux sextoys est juste passager.

« Il est possible que l’adoption récente de la sextech soit une stratégie d’adaptation temporaire. Une fois la pandémie apaisée, le recours à la technologie pourrait diminuer », a expliqué Justin Lehmiller.

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