CONOP888, le plan du Pentagone en cas d’apocalypse zombie

L’armée américaine a un plan d’action prêt pour parer à chaque situation qui pourrait mettre la mère patrie en danger. Que ce soient les catastrophes naturelles, ou un éventuel lancement de missiles nucléaires russes, il y a un plan pour tout, même en cas d’attaque de zombies.

Eh oui, vous avez bien entendu ! Le Pentagone a élaboré un plan au cas où une apocalypse zombie devait se produire dans le pays, c’est ce que révèle un document du Département de la Défense des USA.

Camp Zombie

Le plan CONOP 8888

Dans un document non classifié intitulé “CONOP 8888“, les responsables du commandement stratégique des USA se sont basés sur la possibilité d’une apocalypse zombie pour mettre en place un modèle d’entraînement visant à planifier des opérations pour faire face à des catastrophes à grande échelle. Et selon le Pentagone, cela n’a rien d’anormal :

“Le document est identifié comme un outil de formation utilisé dans un exercice d’entraînement interne où les étudiants apprennent les concepts de base des plans militaires et le développement des ordres à travers un scénario d’entraînement fictif”, a déclaré Pamela Kunze, porte-parole du US Strategic Command. “Ce document n’est pas un plan de commandement stratégique américain”, a-t-elle ajouté.

N’empêche qu’il est quand même impressionnant de voir avec quelle rigueur le Pentagone se prépare à un scénario dans lequel les Américains seraient sur le point d’être envahis par des zombies.

Un document complet sur les types de zombies et la façon de les combattre

Selon le document, il faut être prêt à faire face à différents types de zombies, chacun avec des menaces mortelles propres. Le document mentionne des zombies créés par une forme d’expérimentation occulte dans ce que l’on pourrait qualifier de magie maléfique, des zombies végétariens qui ne représentent aucune menace pour les humains en raison de leur consommation exclusive de végétaux, ou encore des zombies créés après qu’un organisme ait été infecté avec une forte dose de rayonnement.

Chaque phase de l’opération anti-zombie a également été établie et analysée : mener une formation générale de sensibilisation contre les zombies et rappeler tout le personnel militaire à leurs lieux d’affectation, déployer des équipes de reconnaissance pour s’assurer de la sécurité générale de l’environnement, restaurer l’autorité civile après la neutralisation de la menace zombie… Et les règles pour combattre les zombies sont aussi clairement énoncées :

“La seule manière supposée de provoquer efficacement des dommages dans les rangs des zombies par la force tactique est la concentration de toute la puissance de feu sur la tête, spécifiquement sur le cerveau”, lit-on dans le plan. “La seule façon de s’assurer qu’un zombie est ‘mort’ est de brûler le corps du zombie.”

Il y a même des plans d’urgence pour gérer les hôpitaux et autres installations médicales infiltrées par les zombies, et le déploiement possible de robots télécommandés dans des points d’infrastructure critiques tels que les centrales électriques si la menace des zombies devient trop importante. Une chaîne de commandement depuis le président jusqu’aux rôles que doivent jouer le département d’État et la communauté des services de renseignement est aussi clairement énoncée dans le document.

Mais pourquoi les zombies ?

Ce n’est pas la première fois que les zombies sont utilisés comme antagonistes dans les opérations de formation du gouvernement américain. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies et le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis ont tous deux utilisé les zombies comme moyen de formation de leur personnel par le passé.

Les responsables de la défense américaine soulignent que le rapport ne signale en aucun cas une invasion de zombies future. Le seul véritable but de ce document selon eux était de savoir comment exécuter un plan de gestion d’une situation aussi grave que celle d’êtres avides de chair qui tentent d’envahir les États-Unis. Ils disent que les zombies ont été choisis précisément en raison de la nature extravagante de l’hypothèse d’une telle attaque.

“Les exemples de formation pour les plans doivent tenir compte des retombées politiques qui surviennent si le grand public croit à tort qu’un scénario d’entraînement fictif est en fait un véritable plan”, indique le document. “Plutôt que de risquer un tel résultat en formant nos troupes à travers des scénarios [vraisemblables], nous avons choisi d’utiliser un scénario complètement impossible qui ne pourrait jamais être confondu avec un vrai plan.”

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