L’incontournable rendez-vous des amateurs de jeu vidéo japonais a également tiré sa révérence pour cette année 2020 qui restera dans les annales comme un vaste bouleversement dans les habitudes des grands industriels du jeu vidéo.
Après les annulations en cascade des différents salons européens, le Tokyo Game Show du mois de septembre n’aura finalement pas lieu – conséquence directe de l’épidémie de COVID-19.
2020, année blanche
C’est dans un court communiqué que la Computer Entertainment Supplier’s Association, organisation derrière la majeure partie des grands événements liés à la promotion du jeu vidéo au Japon, a annoncé la nouvelle :
“En raison de l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19) à ampleur mondiale et de la situation encore imprévisible au Japon également, les organisateurs et coorganisateurs sont arrivés à cette décision après de longues considérations sur la priorité à mettre en avant la santé et la sécurité des visiteurs, des invités et des actionnaires.“
En lieu et place du salon physique se tiendra un évènement entièrement en ligne, sans plus de précision quant à sa nature précise – mais nul doute que ce TGS virtuel s’alignera sur les différentes stratégies des autres grandes messes du jeu vidéo en occident. L’édition précédente du salon qui s’est tenue du 12 au 15 septembre 2019 avait attiré plus de 262.000 visiteurs.
Il s’agissait ainsi du dernier salon de jeu vidéo d’ampleur à ne pas avoir officialisé son annulation. En mars dernier, la gamescom de la ville de Cologne a été le premier à faire les frais de la crise sanitaire actuelle, se dérobant ainsi de son rendez-vous traditionnellement fixé au mois d’avril.
S’en suivit ensuite l’annulation de l’Electronic Entertainment Expo de Los Angeles, plus connue sous le surnom d’E3, puis finalement la Game Developers Conference de San Francisco. Signe qu’il ne s’agissait pas uniquement d’une tendance estivale, on apprenait hier que la Paris Games Week d’octobre s’est également vue annulée.
En lieu et place de ces évènements se tiendront des évènements online ; jusqu’à la possible réalisation que ces grandes messes se vivent peu ou prou de la même manière pour le grand public habitué à suivre les différentes conférences depuis les canaux de streaming officiels. Mais le timing est loin d’être à l’avantage de la presse – quid des essais en mains propres de la prochaine génération de consoles de salon ?