La Covid-19 est toujours là. La maladie ne semble en effet pas vouloir nous laisser en paix. Pire, le virus à son origine connaît même un regain d’énergie, porté par le nouveau variant Delta. Et justement, à quel point ce dernier est-il plus dangereux que les autres ?
C’est à cette épineuse question qu’une étude publiée dans The Lancet tente de répondre. Une étude dont les conclusions inquiètent.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si nous avons connu une courte accalmie durant le mois de juin, les courbes repartent à la hausse depuis juillet.
La Covid-19 repart à la hausse
Actuellement, et d’après les chiffres publiés par les autorités sanitaires, ce sont plus de 23 000 cas positifs qui sont détectés chaque jour. Pour des milliers de personnes hospitalisées. Beaucoup de services hospitaliers sont donc débordés. Notamment en Martinique et en Guadeloupe, cruellement frappées par la pandémie.
Si le nombre de cas repart à la hausse, c’est principalement à cause du variant Delta. Et c’est ce que reflète cette étude.
Publiée le 14 juin dernier dans la revue The Lancet, cette dernière révèle en effet que les personnes infectées par ce variant avaient deux fois plus de risques d’être hospitalisées entre avril et juin 2021 par rapport à celles touchées par les précédents variants du virus.
Un variant Delta responsable d’une nouvelle vague
Des chiffres confirmés le mois dernier par une autre étude publiée cette fois sur le site medRxiv. Encore une fois, cette dernière a conclu que les personnes infectées par ce nouveau variant avaient deux fois plus de risques d’être hospitalisées.
Pire encore, toujours selon les chercheurs, les gens développant des formes graves seraient aussi deux fois plus susceptibles de mourir par rapport à celles infectées par le variant Alpha ou même Beta et Gamma.
Attention en revanche, car les chercheurs font également remarquer que la comparaison entre ces différentes souches est assez complexe. Elle l’est, car le contexte a beaucoup changé. Lorsque les variants Alpha, Bêta et Gamma ont commencé à se répandre à travers le monde, les vaccins étaient encore peu disponibles. Désormais, ils sont ouverts à tous.
A ce propos et comme le rappellent nos confrères du site Live Science, le CDC indique que les personnes entièrement vaccinées (et donc ayant reçu leurs deux doses et ayant passé le délai des 10 jours suivant la seconde injection) avait huit fois moins de risques de développer une infection symptomatique et 25 fois moins de risques d’être hospitalisés que des individus non vaccinés. Quant au risque de décès, il serait 24 fois moindre que chez cette population.