La Covid-19 a mis à mal le secteur touristique à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, grâce aux campagnes de vaccination et à la levée progressive des restrictions, on peut dire que les professionnels du tourisme commencent à voir la lumière au bout du tunnel. En Europe, les touristes pourront même bientôt planifier des voyages au sein de l’UE.
Cela sera possible grâce à la mise en circulation du pass sanitaire européen. La création de ce certificat a été décidée par les États membres et les eurodéputés. Ce pass qui entrera en vigueur le 1er juillet 2021 portera un code QR qui contiendra des informations indiquant si le voyageur a été vacciné, s’il a passé un test PCR négatif ou s’il est immunisé contre la Covid-19.
Alors que ce pass n’est pas encore disponible, on sait grâce au site Capital qu’il fait déjà l’objet de falsification.
Les faux tests PCR très répandus
Avant d’entrer sur un territoire étranger, les voyageurs doivent désormais présenter un test PCR négatif aux autorités. Cependant, certaines personnes n’ont pas le temps de se faire tester avant leur voyage ou ne souhaitent tout simplement pas le faire. Cela a donné des idées à des groupes d’individus qui ont décidé de vendre de faux tests PCR.
Comme l’explique Julien Gentile, directeur de la police aux frontières de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget au micro du Parisien, il est difficile de « détecter les contrefaçons exceptées lorsqu’elles sont un peu grossières. » Alors que les autorités étaient en droit de penser que la mise en place de ce pass sanitaire mettrait un terme à ce business, on apprend aujourd’hui qu’il est déjà utilisé dans de nouvelles arnaques.
Des faux codes QR vendus sur Snapchat
Le pass sanitaire est censé être infalsifiable en raison de la présence de son code QR. Cela est toutefois loin de dissuader les arnaqueurs. Comme nous le révèlent nos confrères du site Capital, des individus proposent déjà de faux tests négatifs avec un code QR sur Snapchat.
Ces documents se vendent pour la somme de 60 euros sur le réseau social. Les arnaqueurs fournissent bien un code QR aux acheteurs après avoir enregistré leurs informations personnelles et reçu un paiement. Toutefois, il s’avère que le code QR que les contrefacteurs envoient est plus petit que celui du vrai pass sanitaire.
D’après nos sources, le code utilisé est en fait destiné aux internes en laboratoire. Rappelons que l’utilisation de faux tests est punie par la loi et peut entrainer jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.