COVID-19 : Cineworld obligé de fermer 663 salles de cinéma

La pandémie de COVID-19 est toujours présente dans nos quotidiens, forçant à l’adoption de gestes barrière et une extrême prudence pour freiner le virus. Un virus qui aura obligé des milliards de personnes à un confinement ultra strict, pour désengorger les hôpitaux face à des services débordés. Autre dommage collatéral du COVID-19 : une économie en berne et de nombreuses sociétés impactées par le virus. Alors que le jeu vidéo fait figure de miraculé, le cinéma connaît une situation difficile dans certains pays. Les spectateurs ne souhaitent pas forcément aller au cinéma et prendre le risque d’être contaminés dans un lieu public, tandis que les distributeurs refusent de diffuser de gros films dans des salles vides.

Avec le report de plusieurs films de la Warner, et celui de James Bond pour la MGM, le circuit de salles Cineworld, britannique, connaît un sort douloureux.

Crédits Pixabay

Ce sont 664 salles, disséminées aux USA et en Angleterre, qui doivent fermer, explique Les Echos.

Le report de James Bond met Cineworld en difficulté

Le report de James Bond, qui passe au 2 avril 2021, est dramatique pour Cineworld. Avec un long-métrage déjà repoussé plusieurs fois, appelé Mourir peut attendre, la sortie de gros blockbusters semble incertaine. Ajoutons à cela les reports d’autres studios, comme la Warner ou encore Universal. Et c’est ce futur flou qui pousse Cineworld à fermer 664 salles : 536 aux USA et 127 en Angleterre. 

Ce sont également 45000 employés de Cineworld qui sont impactés par cette décision d’une grande ampleur. Faute de blockbusters, les cinémas ne peuvent pas faire entrer de l’argent dans les caisses, mais continuent à perdre en perdre tous les jours, faute de spectateurs en pleine pandémie. Certains exploitants n’avaient pas hésité à exprimer leur colère lorsque Disney a décidé de diffuser Mulan, son blockbuster estival, directement sur Disney+.

Face à une situation désespérée, Cineworld a décidé de s’adresser à Boris Johnson, Premier ministre britannique. Les dirigeants de la société lui ont expliqué que le cinéma ne pouvait pas vivre en pleine pandémie, demandant de l’aide à l’homme.

La fermeture de salles et la perte d’emploi de dizaines de milliers de personnes est toujours une conséquence tragique de l’actuelle pandémie.

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