Covid-19 : Des chercheurs américains pensent que des “mini-confinements” échélonnés dans le temps seraient plus bénéfiques jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin

Vu qu’aucun traitement n’est encore « officiellement » disponible pour la lutte contre la pandémie de COVID-2019, le confinement est encore considéré comme étant le meilleur moyen de prévenir toute propagation de cette maladie qui fait actuellement beaucoup de ravages.

Ceci étant, selon les chercheurs d’une École de santé publique affiliée à Harvard, un unique confinement de longue durée ne suffira pas pour lutter contre le COVID-19, du moins en l’absence d’un vaccin.

Crédits Pixabay

Actuellement soumis au serveur de pré-impression medRxiv, les travaux de ces chercheurs avancent qu’à la place d’une unique et longue période de confinement, plusieurs périodes de microconfinements seraient plus efficaces afin de lutter contre cette pandémie, pour le cas des États-Unis.

Les avantages des microconfinements par rapport à un unique confinement de longue durée

Tout d’abord, des microconfinements (entendre par là, des confinements plus courts) espacés dans le temps permettront aux gens d’être exposés un minimum au virus et par la suite de développer une immunité qui leur permettra de lutter contre ce dernier avec le développement d’une immunité collective. Ce qui ne sera pas le cas avec un long et unique confinement, dont le résultat ne sera pas productif.

En effet, une fois que les mesures de confinement seront levées, un long confinement donnera lieu à une résurgence de la maladie, car les individus y seront de nouveau exposés au sortir de la période de confinement.

Ainsi, pour le cas des États-Unis, ces chercheurs suggèrent que si le seuil de nombre de cas de personnes adultes positives au COVID-19 n’excède pas les 37,5 sur 10 000 personnes après un microconfinement, le système de santé ne devrait pas être saturé.

L’atteinte de ce seuil devrait faire office d’interrupteur de redémarrage de chaque microconfinement. Ces chercheurs affirment également que parmi ces 37,5 cas de personnes positives au COVID-19, seulement 0,89 pour 10 000 personnes d’entre eux aura besoin d’être en soins intensifs.

En attendant un vaccin contre le COVID-2019, il est important de mieux cerner cette maladie

Les microconfinements permettront également de savoir si à l’instar d’une simple grippe, le COVID-2019 est une affection à caractère saisonnier et serait plus virulente en automne et en hiver, plutôt que par temps chaud.

En outre, des analyses de sang permettront de connaître les personnes ayant développé des anticorps contre le COVID-2019, qu’elles soient asymptomatiques ou non.

Donc, selon eux, ces fameuses mesures de distanciation sociale seront probablement nécessaires jusqu’en 2022.

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