La désinformation est une plaie, surtout dans le contexte sanitaire que nous traversons actuellement. En effet, les fausses informations peuvent avoir un impact non négligeable sur la manière dont chaque individu aborde la situation, et la manière selon laquelle il va faire face à la maladie.
Ainsi, la prévalence de la désinformation peut être corrélée avec le taux de mortalité dû à la Covid dans les pays étudiés. C’est ce qui ressort des résultats d’une récente étude qui s’est intéressé au phénomène.
Et à en croire ces résultats, sur les 138 pays étudiés, l’Inde, les États-Unis, et le Brésil figurent dans le triste top 3 des pays où la prévalence de la désinformation est fortement constatée. Une situation à laquelle internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux contribuent dans une large part, comme on pouvait s’y attendre.
La désinformation monte en puissance à partir de mars 2020
Dans le cadre de ces travaux, Sayeed Al-Zaman, de l’Université de l’Alberta et auteur de cette étude a analysé plus de 9500 informations relatives à la Covid-19, portant sur 138 pays, courant sur la période janvier 2020 et mars 2021. Il en ressort que l’Inde, avec 16% de fausses informations sur l’ensemble du lot, est le premier pays où l’on constate une forte prévalence de la désinformation.
Les États-Unis se retrouvent à la deuxième place avec 10%, suivis du Brésil à 9%. L’Espagne, à la quatrième place, est le premier pays européen à figurer dans la liste, avec 8% de prévalence.
Toujours d’après les résultats partagés, la désinformation a commencé à prendre de l’ampleur en mars 2020, alors que le nombre de cas de Covid-19 (et donc du taux de mortalité) a fortement augmenté dans de nombreux pays. Ce fut ainsi le cas en Inde, aux États-Unis, en Amérique latine, mais aussi en Espagne et en France.
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Facebook, malheureusement un haut lieu de la désinformation
Pour Al-Zaman, internet est un terrain de choix pour la prolifération des fausses informations. Les réseaux sociaux, plus particulièrement Facebook, sont notamment pointés du doigt. En effet, selon le chercheur, 90% des fausses informations trouvent leur origine sur internet, tandis que les réseaux sociaux sont à mettre en cause pour 85% d’entre elles.
Facebook, quant à lui, contribue à hauteur de 67% aux fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Ce qui est juste énorme, mais reste compréhensible compte tenu des parts de marchés de la plateforme de Mark Zuckerberg. La contribution des médias mainstream à la désinformation est quant à elle estimée à hauteur de 3%.
SOURCE : Phys.org