
Covid-19 : la France veut son application
Le Coronavirus continue de faire des milliers de morts à travers le monde. Le 1er avril 2020, un bilan a fait état d’environ 500 nouveaux décès en 24 heures en France. Au total, ce sont 4032 morts qui ont été recensés dans l’Hexagone depuis le début de la pandémie.
Le même jour, le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran ont été auditionnés devant la nouvelle mission d’information de l’Assemblée nationale pour parler de la fin du confinement en France.
En plus d’avoir évoqué une levée progressive du confinement, Edouard Philippe a suggéré l’utilisation d’une application de « traçage volontaire » pour lutter contre la propagation du Coronavirus.
Une application populaire en Corée du Sud et à Singapour
Les pays comme la Corée du Sud et le Singapour n’ont pas hésité à faire appel aux nouvelles technologies pour lutter contre la pandémie. Si certains utilisent ces applications pour localiser les lieux les plus infectés, d’autres s’en servent pour suivre les personnes malades.
A Singapour, l’application « Trace Together » utilise le Bluetooth des smartphones pour détecter les malades ou les cas suspects. Cette application, disponible sur PlayStore et Apple Store, envoie un signal Bluetooth aux utilisateurs lorsqu’ils se trouvent à proximité d’une personne atteinte du Coronavirus. « Trace Together » fonctionne grâce à un protocole créé par l’Agence gouvernementale de technologie de Singapour, baptisé Bluetooth contact tracing.
Edouard Philippe propose un « traçage volontaire »
A en croire les déclarations d’Edouard Philippe, l’utilisation de ce genre d’application permettrait à la France de lutter plus efficacement contre le Coronavirus. Le Premier Ministre a suggéré la mise en place d’un traçage volontaire étant donné que l’utilisation de ce genre d’applications peut poser quelques problèmes au niveau de la protection des libertés individuelles.
« Ces dispositifs n’existent pas en France parce qu’ils ne seraient pas légalement permis. On pourrait peut-être, sur le fondement d’un engagement volontaire, utiliser ces méthodes pour mieux tracer la circulation du virus et les contacts réalisés par chacun mais nous n’avons pas d’instrument légal. Un traçage volontaire, c’est une question qui est à ce stade encore ouverte. »
A Singapour, le gouvernement a décidé de mettre le code source de « Trace Together » à la disposition des développeurs du monde entier.