Covid-19 : le problème des faux passes sanitaires

La Covid-19 a poussé les états les plus touchés à prendre des mesures particulièrement impopulaires. La France ne fait pas exception à la règle. Elle a en effet été obligée d’instaurer le passe sanitaire, un passe désormais étendu aux adolescents et qui est la source de nombreuses polémiques.

Suite à la mise en place de cette mesure, de nombreuses personnes ont commencé à proposer aux internautes d’acheter de faux passes sanitaires. Certains se sont bien entendu laissés tenter.

Une femme se tenant le visage dans la pénombre
Photo de Juan Pablo Serrano Arenas provenant de Pexels

France24 s’est précisément entretenu avec une Française qui a fait ce choix et qui le regrette amèrement… depuis qu’elle a contracté la maladie.

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Les risques légaux

Avant de poursuivre, il est important de rappeler que les faux passes sanitaires sont sévèrement punis en France.

Les émetteurs risquent ainsi une peine pouvant atteindre cinq ans de prison et une amende de 75 000 €. Les acheteurs s’exposent eux aussi à des peines importantes. Des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45 000 € d’amende.

En dépit des risques encourus, un marché parallèle est rapidement apparu sur les réseaux sociaux. Un marché permettant à des personnes souhaitant échapper au passe sanitaire d’acheter des QR Codes frauduleux, pour un prix compris en moyenne entre 250 et plus de 400 €.

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Un témoignage glaçant

Lexa (c’est un faux nom) s’est laissée tenter par la proposition. Avec sa soeur et son beau-frère, elle a donc accepté la proposition d’un vendeur et elle a acheté un faux passe sanitaire pour une somme de 250 €.

Après avoir fourni toutes ses informations personnelles, soit son nom, son prénom, sa date de naissance et son numéro de sécurité sociale, le rendez-vous a été pris en pleine nuit. Le receleur a récupéré l’argent de Lexa et cette dernière a reçu trois jours plus tard un lien pointant vers son QR Code.

Elle a alors pu reprendre le cours normal de sa vie, et retourner à la salle de sport qu’elle fréquentait avant la Covid-19 et avant l’instauration du passe sanitaire en France.

Mais voilà, au cours d’un entraînement, elle a commencé à ressentir des vertiges et une fatigue intense. Après avoir fait un test, elle a alors appris qu’elle était atteinte par la maladie. Et plus précisément par sa forme grave. Elle a en effet perdu le goût et l’odorat et elle a aussi développé une forme de brouillard cérébral.

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Plus de vaccination possible

Or justement, en raison de son faux passe sanitaire, Lexa n’a plus la possibilité de prétendre à un vaccin. L’administration l’a en effet déclarée comme étant déjà vaccinée. Et le seul moyen de faire marche arrière est donc d’avouer la fraude.

D’avouer la fraude, et donc de s’exposer aux peines évoquées au début de l’article.

1 réflexion au sujet de « Covid-19 : le problème des faux passes sanitaires »

  1. Article mensonger, ce n’est pas du tout ce qui est dit sur France24.
    Pour commencer, une forme grave implique une hospitalisation au minimum, rien n’est dit dans l’article à ce propos, juste une une exagération, la personne en question a développé les symptômes classiques du Covid.
    Ensuite, rien n’est dit dans l’article qu’elle n’est plus éligible au vaccin, c’est une invention de votre part.
    Ce n’est parce qu’un papier (vrai ou faux) dit qu’on a eu les 2 doses qu’on n’est plus éligible au vaccin, dans le cas contraire, si c’était le cas, il n’y aurait pas de 3ème doses pour les personnes fragiles (âgées, immunodéprimées, etc…).
    Pour une personne qui changerai d’avis, il suffit d’aller voir son médecin pour lui demander une ordonnance pour faire une analyse de sang pour mesurer le taux d’anticorps, si pas assez voir pas du tout d’anticorps, on peut avoir une “3ème” dose. Puis on refait une analyse de sang, et si ce n’est pas suffisant, on peut se faire prescrire d’autres doses… Des immunodéprimées chroniques en sont déjà à la 4ème..
    Merci de ne pas véhiculer de fausses informations et de ne pas entretenir une peur irrationnelle.

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