
Covid-19 : le Royaume-Uni débute le test d’un vaccin
Le Covid-19 a paralysé une bonne partie du monde. Plus de 2,5 millions de cas ont été confirmés en tout depuis le mois de décembre et ce sont pas moins de 176 786 personnes qui ont perdu la vie depuis l’apparition des premiers cas dans la province du Hubei.
Le bilan humain est effroyable et pour éviter la propagation du virus, les états n’ont eu d’autre choix que de se prononcer en faveur du confinement.

Mais en parallèle de cette quarantaine imposée, la communauté scientifique s’est organisée et a commencé à développer des vaccins. Le test de l’un d’entre eux vient de débuter au Royaume-Uni.
Un vaccin en cours d’élaboration au Royaume-Uni
L’Institut Jenner de l’Université d’Oxford et l’Imperial College de Londres se sont en effet associés afin de développer un vaccin capable d’éradiquer le virus, un vaccin baptisé ChAdOx1 nCoV-19. Pour le moment, ce vaccin est expérimental, mais le gouvernement britannique envisage de le produire massivement en septembre prochain.
En tout, un million de doses devraient en effet être produites à cette date.
Mais avant de pouvoir distribuer largement un vaccin, encore faut-il s’assurer qu’il soit efficace.
Adrian Hill, le directeur du Jenner Institute à l’Université d’Oxford, a donc confirmé à Reuters en fin de semaine dernière que la fabrication à grande échelle du vaccin était en bonne voie. Pour produire le plus de doses possible, les chercheurs se sont associés à plusieurs fabricants. Les tests cliniques débuteront pour leur part cette semaine. Il faudra malheureusement attendre plusieurs semaines avant de savoir si ce vaccin est efficace.
Plusieurs projets de vaccin en développement
ChAdOx1 nCoV-19 n’est cependant pas notre seule chance. Plusieurs vaccins sont en effet à l’étude à l’heure actuelle. BioNTech, une entreprise basée à Mayence et travaillant en étroite collaboration avec le laboratoire américain Pfizer, travaille elle aussi sur un vaccin et les premiers essais cliniques vont être lancés en Allemagne dans ces prochains jours.
Bien sûr, ces vaccins ne se destinent pas à tout le monde. Dans le cas allemand, les essais cliniques seront menés sur deux cents volontaires âgés de 18 à 55 ans, des volontaires souffrant naturellement d’une version aiguë du virus. D’autres essais auront lieu un peu plus tard, mais aucun vaccin ne sera de toute manière prêt pour le 11 mai.