Covid-19 : des gens se sont empoisonnés en tentant de prévenir la maladie… avec un vermifuge pour chevaux

Des gens ont eu recours à un vermifuge pour chevaux pour prévenir et soigner la Covid-19. Un geste qui a conduit à plusieurs cas d’empoisonnement.

La Front Line Covid-19 Critical Care Alliance (FLCCC) est une association ayant vu le jour au début de la pandémie. Elle se compose de médecins, de chercheurs et de spécialistes en soins intensifs. Elle a pour objectif de chercher et trouver des protocoles pour la prévention et le soin de la Covid-19. Si un vermifuge pour animal a été utilisé pour prévenir et guérir la maladie infectieuse, c’est en partie à cause de la FLCCC.

Crédits Gerd Altmann – Pixabay.com

L’association avait effectivement suggéré une certaine efficacité de l’ivermectine, un vermifuge pour chevaux, chats et chiens, dans la prévention et le traitement du coronavirus. Pour avancer une telle hypothèse, elle a affirmé s’être basée sur plusieurs études.

Néanmoins, les agences de santé publique estiment que les données existantes ne permettent pas encore de confirmer cette conclusion.

Les dangers de l’ivermectine

L’ivermectine est un anthelminthique efficace pour le traitement des parasitoses, notamment la gale. Ce vermifuge pour chevaux se présente en général sous forme de pâte. Son administration s’effectue par voie orale au moyen d’une seringue. Il s’agit d’un médicament qui offre une protection efficace contre les parasites internes et leurs larves.

Bien qu’il soit tolérable d’administrer une petite dose de la substance dans l’organisme humain, les effets secondaires sont nombreux, entre autres, nausées, éruptions cutanées et accélération du rythme cardiaque.

La prise d’une dose identique à celle destinée à un cheval est donc très dangereuse, voire mortelle. En effet, cela peut entrainer des convulsions, des troubles pulmonaires ou encore de graves problèmes cardiaques.

Un traitement que les autorités sanitaires ne recommandent pas

Malheureusement, l’American Association of Poison Control Centers affirme avoir reçu un certain nombre d’appels relatifs à des intoxications dues à la prise de l’ivermectine.

Des gens ont ingéré des doses importantes du médicament dans le but de prévenir et se soigner de la Covid-19. Un geste que l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) déconseille, d’autant que les National Institutes of Health (NIH) refusent pour l’heure de soutenir l’utilisation du vermifuge comme traitement préventif et curatif contre la Covid-19.

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