Covid-19 : D’ici le mois de mars, le variant B.1.1.7 pourrait bien devenir la souche prédominante du Sars-CoV-2 aux Etats-Unis annonce le CDC

Aux États-Unis, environ 76 cas impliquant le nouveau variant B.1.1.7 ont été diagnostiqués jusqu’à présent dans 10 États américains. Selon le CDC, même s’il n’existe aucune preuve que cette variante provoque une maladie grave, elle est plus transmissible que les autres souches du virus et donc peut se propager beaucoup plus facilement. Elle pourrait ainsi devenir la variante du virus Sras-CoV-2 la plus dominante d’ici le mois de mars.

Toujours selon le CDC, la flambée prévue de cette variante est particulièrement inquiétante, car elle sera associée à une hausse du nombre de cas et donc des cas d’hospitalisation et de décès. Selon un modèle, ce sera seulement après que B.1.1.7 soit devenue la variante dominante en circulation que le déploiement des vaccins anti-COVID-19 réduira considérablement la transmission du virus.

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En attendant, la propagation rapide de cette variante peut constituer une menace pour les ressources de soins de santé sollicitées et exigerait la mise en place de stratégies de santé publique plus rigoureuses et prolongées. Il faudra alors insister sur l’application des mesures de protection telles que le port des masques, la distanciation sociale et le respect des quarantaines.

Une augmentation rapide de la prévalence de B. 1.1.7 est prévue

D’après une nouvelle étude, la prévalence actuelle de B.1.1.7 parmi toutes les infections au SRAS-COV-2 aux États-Unis est de 0,5 %. Mais cette nouvelle souche est deux fois plus transmissible que les autres variants.

Une augmentation rapide de la prévalence de B. 1.1.7 est donc prévue début de cette année, pour devenir la variante prédominante en mars. D’après le modèle du CDC, la trajectoire précoce de cette variante n’a été modifiée que tardivement par le déploiement des vaccins, qui a finalement abouti à une réduction considérable de la transmission.

Et selon les experts, les vaccins ont eu des effets considérablement élevés sur la réduction de la transmission du COVID-19 à court terme, et ce, alors que le taux de transmission diminuait déjà.

D’après ces données, pour réduire considérablement le nombre de nouveaux cas et de décès dans les mois à venir, l’application universelle et le respect rigoureux des mesures d’atténuation et de la vaccination sont d’une importance capitale. Par ailleurs, il est aussi essentiel de renforcer le suivi de l’évolution du SRAS-COV-2 et la recherche concernant les autres variants qui apparaissent un peu partout en ce moment.

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