Dans l’espace, le cerveau a tendance à flotter vers le haut et c’est un problème

Après leur retour, des voyageurs de l’espace ont eu le cerveau collé. Il s’agit d’un problème qui concerne quarante pour cent des astronautes, selon The Verge. Le fait est qu’entre le cerveau et la paroi interne de la boîte crânienne, le liquide céphalo-rachidien absorbe les chocs portés à la tête. Sans pesanteur, ce liquide laisse bouger le cerveau du cosmonaute pour se fixer sur la paroi intérieure du crâne.

Afin d’en savoir plus sur le phénomène, chaque cerveau des dix-huit astronautes qui ont passé des mois dans la station spatiale internationale a été examiné. Par ailleurs, seize autres astronautes qui ne sont restés que quelques semaines à bord ont également participé à l’étude. L’information a été rapportée par le New England Journal of Medecine.

Cerveau astronaute

La force d’attraction terrestre fixe le cerveau à la base du crâne. Faute de pesanteur, leurs cerveaux étaient en mouvement. C’est la théorie avancée par l’auteur principal des recherches, Donna Roberts.

Différents symptômes chez les voyageurs de l’espace

Le voyage spatial comporte certains risques. Il est arrivé que Thomas Pesquet, le célèbre astronaute contemporain, s’effondre sur lui-même en restant conscient. En fait, l’absence d’exercice physique lors de son expédition a ramolli tous ses membres inférieurs. Ainsi, ces derniers n’ont pas pu supporter la force de la pesanteur terrestre.

En outre, après leurs rapatriements sur Terre, certains astronautes se sont également plaints de migraine et de trouble de la vision. À vrai dire, plus le temps passé hors pesanteur est long, plus il y a de dégâts.

Le cerveau est un des organes les plus fragiles de l’organisme. Chaque zone cérébrale est intimement liée à d’autres endroits du corps. Donna Roberts a expliqué que la partie haute du cerveau est associée à la vue.

La santé de l’astronaute se trouve altérée en profondeur

Par ailleurs, Dorit Donoviel (de The Verge), a informé que le cœur du cosmonaute devient sphérique. « Ce qui est encore plus incroyable, c’est que nous tolérons ça plutôt bien », a-t-il ajouté.

Les complications ne semblent guère décourager les explorateurs de l’espace. Ils comptent plutôt sur les améliorations que pourraient apporter les recherches.

La NASA devrait prochainement communiquer le rapport d’une expérience particulière. L’agence spatiale américaine a envoyé Scott Kelly, un astronaute américain, dans l’espace pour douze mois alors que son jumeau est resté sur Terre. Les premières analyses ont révélé de nombreuses disparités au niveau génétique :  des gènes par milliers se sont activés ou désactivés.

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