D’après cette étude islandaise, si on arrive à en produire, les anticorps contre le coronavirus peuvent survivre au moins 4 mois

Finalement, une immunité à long terme au Coronavirus peut-elle être créée ou pas, c’est la question que se posent les chercheurs, à l’aune des nombreuses tentatives qui foisonnent un peu partout pour créer un vaccin fiable et inoffensif.

Justement, les résultats d’une nouvelle recherche réalisée par des scientifiques islandais, publiés le 1er septembre dernier dans la revue New England Journal of Medicine suggèrent que les anticorps contre le coronavirus peuvent survivre pendant environ 4 mois dans le corps humain.

Crédits Pixabay

Grâce à ces anticorps, un ancien porteur du Covid-19 peut ne pas être à nouveau infecté. Cependant, le risque de développer une infection n’est pas tout à fait exclu durant ces quatre mois, mais ces chercheurs estiment qu’il n’y a rien à craindre du côté de la gravité de la maladie.

Des résultats « en contradiction » avec ceux d’études précédentes

Comme vous le savez, ces chercheurs islandais ne sont pas les premiers à avoir effectué des études sur les anticorps contre le coronavirus. Les études réalisées précédemment, sur un nombre réduit de participants, proposent une durée de vie bien plus courte pour ces précieux anticorps, comparé aux quatre mois suggérés par la récente étude.

Ainsi, une étude réalisée à New York sur 20 000 personnes suggère par exemple une durée de vie allant jusqu’à 3 mois pour les anticorps anti-coronavirus. Néanmoins les chercheurs ont souligné qu’il est fort probable que les anticorps puissent survivre plus de quatre mois.

Une perspective confirmée par les scientifiques islandais après l’analyse des échantillons de 30 000 personnes. Selon ces chercheurs, leurs résultats « indiquent que les anticorps antiviraux contre le SRAS-CoV-2 n’ont pas diminué dans les 4 mois après le diagnostic ».

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Le risque de réinfection n’est pas exclu malgré la présence de ces anticorps

Toujours selon les chercheurs, les personnes les plus susceptibles d’être « à nouveau » infectées par le Covid-19 sont celles qui ne produisent pas des anticorps anti-coronavirus alors qu’elles sont affectées par la maladie.

Cependant, même si l’organisme arrive à produire les anticorps en question, le risque de réinfection n’est pas tout à fait exclu. Par contre, dans le cas où les anticorps ne parviennent pas à empêcher l’infection chez le patient, ils jouent un rôle important dans l’atténuation de la maladie.

Certes, pas mal d’études affirment que notre organisme peut fabriquer des anticorps contre le Sars-CoV-2, à l’instar de celle récemment réalisée par des Islandais. Mais de là à faire en sorte que ces anticorps perdurent dans le temps, le chemin est encore long. Et à défaut d’une immunité complète et à long terme, c’est peut-être ce dont on a le plus besoin.

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