D’après les scientifiques, le TRex était plus un spécialiste de l’endurance qu’un champion de la vitesse

Durant l’ère mésozoïque, les dinosaures théropodes, dont la majorité était constituée de carnassiers, étaient au sommet de la pyramide de la chaîne alimentaire. Pouvant peser entre 200 grammes et 9 tonnes selon leur race, les plus petits d’entre eux étaient particulièrement agiles, ce qui leur permettait de chasser aisément leurs proies.

Mais comme le démontre une étude récemment publiée par le Dr Alexander Dececchi et ses collègues dans la revue PLOS One, pour le T-Rex, de par sa taille impressionnante, ce n’est pas la rapidité, mais plutôt l’endurance qui a joué en sa faveur.

Crédits Pixabay

Si le fait de ne pas être rapide pouvait être un handicap majeur pour la plupart des théropodes, que ce soit par rapport à la chasse ou par rapport à la fuite, pour le T-Rex, qui était un géant, apparemment, l’endurance compensait largement ce manque de vélocité.

Les petits théropodes avaient de longues pattes leur conférant plus de vitesse pour s’échapper

Diverses données ont été récoltées et analysées dans le cadre de cette étude afin de faire le lien entre le mode de vie des dinosaures théropodes et leur mode de déplacement.

Pour ce faire, des données telles que les dimensions des membres, la masse corporelle ou la morphologie de plus de 70 dinosaures théropodes ont été collectées. La plus grande partie de ces travaux ayant été concentrée sur leur vitesse et l’énergie que cela requiert.

Pour ce faire, de nombreuses méthodes ont été utilisées et les scientifiques ont pu en déduire que grâce à leur taille réduite et leurs longues pattes, les théropodes de petite taille étaient capables de se déplacer très vite sans trop se fatiguer.

Mais chez les colosses, tels que le TRex, même si leurs pattes étaient longues, le poids et la taille de ces géants rendaient leur vitesse de course limitée.

Le T-Rex ne courrait pas systématiquement après ses proies, mais était plus stratège

Selon le Dr Dececchi et les co-auteurs de cette étude, les pattes du T-Rex étaient plus adaptées pour que ce dernier excelle en endurance, plutôt qu’en rapidité.

Cela lui permettait d’errer tout en cherchant ses proies et d’attendre le moment opportun, plutôt que de courir en permanence après ces dernières. Comme peut le remarquer, la technique de prédation de ce titan était plutôt stratégique.

De plus, vu que le TRex n’avait pas de prédateur naturel, il n’avait nullement besoin d’être rapide pour pouvoir fuir. Dececchi est d’ailleurs clair sur le sujet, pour le TRex, « la vie n’était pas un sprint, mais une course de fond ».

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