Plusieurs arrestations après la fermeture du Darkmarket !

Le début de cette année, les autorités internationales ont frappé un grand coup en fermant le plus important marché illégal du darkweb. Connu sous le nom de DarkMarket, le forum anglophone est désormais inaccessible pour ses milliers d’utilisateurs. Selon The Verge, à la suite de plusieurs mois d’investigation, certains usagers du site se sont retrouvés cette semaine sous les verrous pour exercice d’activité criminelle.

L’arrestation décisive de l’exploitant du site

Illustration fictive du darkweb
Illustration fictive du darkweb

Darkmarket n’a certainement pas usurpé son titre de plus grand marché de l’illégal sur le darkweb. Il comptabilisait près de 500 000 utilisateurs qui ont réalisé plus de 320 000 transactions, grâce à la plateforme. Les échanges concernaient différents produits. Ils vont des logiciels malveillants aux cartes de crédit volées en passant par la drogue et les armes à feu.

Une situation qui a amené l’agence européenne Europol, à mettre définitivement fin à l’existence du site. L’arrestation en Allemagne par la suite, de la personne s’occupant de l’exploitation du site, aura créé un effet boule de neige qui permit de mettre la main sur près de 150 trafiquants présumés de drogue.

Selon les informations diffusées par le ministère américain de justice et l’agence européenne, les criminels arrêtés proviennent de plusieurs pays. On dénombre 65 citoyens américains, 47 Allemands, 24 britanniques, 4 Italiens, 4 néerlandais, 3 Français, deux suisses et un bulgare.

Au cours des différentes opérations d’arrestation, 45 armes à feu, près de 234 kg de drogue ainsi qu’un montant total de 31,6 millions de dollars furent également saisis. Les enquêtes se poursuivent par ailleurs en vue de mettre hors d’état de nuire tous les réseaux ayant profité du site pour faire prospérer leurs activités.

D’autres marchés illégaux du darkweb dans l’œil du cyclone

La fermeture de Darkmarket marque visiblement le début d’une guerre contre la criminalité sur le deep web. Selon les informations rapportées par The Verge, d’autres sites de ce type ont été fermés récemment par les autorités italiennes, toujours dans le cadre de l’opération initiée par l’Europol.

Il s’agit notamment de DeepSea et Berlusconi, qui ont également vu leurs administrateurs être mis aux arrêts. L’époque où le dark web était un paradis pour les trafics en tout genre semble maintenant révolu.

Certes, les trafiquants ont toujours la possibilité de tromper les autorités en changeant de marché dès qu’un est fermé. Toutefois, aucun site ne peut aujourd’hui, exister suffisamment longtemps dans l’illégalité, afin d’offrir un cadre stable aux criminels, sans risquer une fermeture prématurée.

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