David Hahn, l’ado qui a tenté de construire un surgénérateur nucléaire dans son hangar

À seulement dix-sept ans, David Hahn a essayé de construire un surgénérateur nucléaire dans le hangar de son jardin, dans la banlieue de Détroit, aux États-Unis. Son réacteur artisanal n’a jamais atteint la masse critique, mais il a fini par émettre des niveaux de radioactivité dangereux, soit mille fois le rayonnement de fond normal.

Dès lors, il a commencé à s’inquiéter et à démanteler ses expériences. Toutefois, la police a rapidement découvert le pot aux roses.

David Hahn

La police locale a déclenché le « Federal Radiological Emergency Response », impliquant le FBI et la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis. Quelques mois plus tard, la propriété familiale a été couverte par le « Superfund », une loi fédérale américaine visant à nettoyer les endroits souillés par des déchets dangereux.

Le hangar servant de laboratoire a été démantelé et son contenu a été enterré en tant que déchets radioactifs de bas niveau dans l’Utah. Peu de temps après, le jeune David obtint le titre de « Eagle Scout », le plus haut rang des scouts aux États-Unis.

Une dangereuse passion d’adolescent

Lors de ses mésaventures, David Hahn n’a pas reçu beaucoup d’attention de la part du public. L’incident n’a pas été médiatisé jusqu’à la parution d’un article publié par le journaliste Ken Silverstein dans Harper’s Magazine, et d’un livre intitulé « The Radioactive Boy Scout ». Des personnages de film, série et documentaire télévisés sont inspirés du fameux Boy Scout.

Né en octobre 1976, Hahn était passionné par la chimie et passait son temps dans le sous-sol de sa maison à faire des expérimentations.

Il récoltait presque tous les échantillons des éléments du tableau périodique et il récupérait ou volait les matériaux radioactifs dans des produits commerciaux tels que l’américium des détecteurs de fumée, le thorium des manchons de lanternes à gaz, le radium des peintures phosphorescentes des anciennes horloges et le tritium contenu dans certains viseurs pour arme à feu.

Hahn se glissait parfois dans la peau d’un scientifique adulte ou d’un professeur de lycée pour gagner la confiance des chimistes professionnels avec lesquels il échangeait des lettres. Malgré les erreurs et les fautes d’orthographe, il réussissait à enrichir ses échantillons de thorium et d’uranium. Il remporta, ensuite, un badge de mérite dans l’énergie atomique et se lança dans la création du surgénérateur nucléaire.

Un génie incompris

Après le scandale, la mère de Hahn s’est suicidée. Le garçon a rompu avec sa copine. Bien qu’il ait réussi au lycée, il sombra dans une profonde dépression et il a fini par se marginaliser. À l’université, il séchait fréquemment les cours et il a finalement fini par intégrer l’armée.

Il devint alors matelot au porte-avion nucléaire USS Enterpris dans la Navy. Après une mission de quatre ans, il obtint le rang de spécialiste des communications intérieures, mais fut démobilisé pour des raisons médicales.

Hahn espérait devenir spécialiste du nucléaire, mais il a passé trop de temps dans un hangar peu aéré, exposé aux radiations, avec des mesures de précaution minimales.

Il est très probable que Hahn ait reçu des doses significatives de radiation mais il a toujours refusé toute évaluation afin d’être soigné. Il est mort le mardi 27 septembre 2016 à l’âge de 39 ans. Son père a précisé que sa mort était due à une intoxication provoquée par son alcoolisme.

3 réflexions au sujet de “David Hahn, l’ado qui a tenté de construire un surgénérateur nucléaire dans son hangar”

      • Bonjour Fred. Je rejoint LC concernant le copier coller. Cet article n’apporte rien de plus que l’article Wikipedia, et est même moins bien rédigé que ce dernier.

        Hahn était déjà dépressif avant de rompre avec sa petite amie et que sa mère se suicide.

        Le porte avion s’appel l’USS Enterprise, avec un E à la fin, mais un simple copier coller à fait que cette erreur dans l’article de wikipedia perdure dans cet article ici.

        Je peux me tromper, mais cela donne l’impression que la seule source de cet article est Wikipedia. Le propre d’un bon journaliste et de multiplier ses sources pour pouvoir s’assurer de la qualité du contenu de ses articles.

        Nous sommes ici face à une mauvaise dissertation, tout au plus, et c’est bien dommage.

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