De nouvelles découvertes accélèrent le développement de la climatisation personnalisée

Le réchauffement climatique oblige les nouvelles technologies à réduire leur impact négatif sur l’environnement. Dans cette logique, des scientifiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mené des recherches qui serviront de fondement pour les nouveaux systèmes de climatisation. Selon les experts, le développement de cette nouvelle technologie ne serait pas possible dans l’immédiat.

Jeune femme allumant un climatiseur

Pour mieux comprendre les variations de perception de la température ambiante chez les hommes, les chercheurs ont effectué des mesures dans des conditions réelles. Grâce aux données collectées, ils envisagent de mettre au point des dispositifs de climatisation capables de modifier la température d’un espace donné.

Dolaana Khovalyg, professeure assistante à la Faculté d’ingénierie architecturale, civile et environnementale (ENAC) de l’EPFL à participer aux recherches. Les résultats des recherches ont été publiés dans Obesity Journal.

Les dépenses énergétiques individuelles diffèrent significativement

Dans leur étude, les chercheurs ont adopté une approche interdisciplinaire, combinant le savoir-faire en ingénierie appliquée et la connaissance de la physiologie humaine. Au cours des expériences, ceux-ci ont noté que les systèmes de climatisation traditionnels ne tiennent pas compte des différences de perception de la température chez chaque individu.

En réalité, selon les scientifiques, les hommes ressentent tous la température ambiante très différemment. Des facteurs comme l’âge et le sexe affectent le métabolisme, qui peut fluctuer en fonction de l’alimentation, de la saison et du rythme circadien. D’ailleurs, pour confirmer leur théorie, les chercheurs ont analysé la dépense énergétique de six individus qui pourraient partager le même espace de bureau.

Les résultats des expériences ont confirmé qu’il existe bel et bien des différences majeures entre les individus, y compris entre deux hommes de corpulence similaire.

« La température moyenne des bureaux est de 21 o C en hiver. À cette température, certaines personnes sont au chaud et d’autres au frais. Notre objectif est de nous assurer que tout le monde se sente à l’aise, sans exception. »

Dolaana Khovalyg, professeure assistante à la Faculté d’ingénierie architecturale, civile et environnementale (ENAC) de l’EPFL

Le développement des systèmes de climatisations intelligents est envisageable

Mesurer avec précision la dépense énergétique d’un individu ouvre la voie à une nouvelle technologie de chauffage. Les derniers systèmes de climatisation seront donc en mesure de traiter les données relatives aux dépenses énergétiques individuelles afin d’ajuster la température dans une zone donnée en temps réel.

Cette approche remplacera les chaises chauffantes qui ont des réglages de température limités. Par ailleurs, cette approche pourra également optimiser la consommation d’énergie.

« Nous travaillons, sur des capteurs intégrant de nouveaux algorithmes plus complexes capables de mesurer avec précision les dépenses énergétiques individuelles pour mieux adapter la température ambiante. »

Dolaana Khovalyg, professeure assistante à la Faculté d’ingénierie architecturale, civile et environnementale (ENAC) de l’EPFL

SOURCE : MIRAGENEWS

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