
De plus en plus d’arnaques à la webcam l’an dernier chez les français
L’arnaque à la webcam, ou “sextorsion”, est une pratique vieille comme le monde. Pourtant, les moins avertis continuent à se faire avoir par les arnaqueurs et se font voler plusieurs centaines d’euros tous les ans. Et la menace était plus présente que jamais l’an dernier si l’on en croit le rapport annuel du gouvernement sur la cybermalveillance relayée par BFMTV. Comme le rapporte le site d’informations, les arnaques de ce type se sont multipliées lors de l’année 2019 avec toujours la même méthode. Il requiert donc la plus grande prudence de la part des internautes recevant ces mails frauduleux et totalement faux.
Car sur le site cybermalveillance.gouv.fr, ce sont des milliers de consultations qui ont eu lieu l’an dernier.

Jérôme Notin, à l’origine du dispositif, souhaite prendre des mesures à ce propos.
De la “sextorsion” de plus en plus présente sur la toile
La méthode est toujours la même. Un internaute reçoit un mail menaçant expliquant que sa webcam est compromise et que des vidéos intimes capturées lors de la consultation de sites pornographiques seront diffusées sur la toile. Pour éviter une humiliation, la victime doit alors verser plusieurs centaines d’euros à son maître chanteur.
Une méthode vieille comme le monde, mais qui fonctionne toujours.
Pourtant, le “hacker” n’a jamais eu accès à la webcam de la personne ciblée par cette “sextorsion”.
Des cas de plus en plus signalés sur le site du gouvernement dédié à la cybermalveillance avec pas moins de 140000 consultations l’an dernier pour 90000 signalements. Face à cette recrudescence de chantage virtuel à la webcam, Jérône Notin, qui dirige le dispositif national, s’est exprimé à ce sujet lors d’un Forum international à Lille, comme nous le rapporte BFMTV.
Le crypto-porno renvoie à du spam très bien ficelé, qui comprend l’utilisation de mots de passe anciens à des fins d’intimidation […] En réalité, les attaquants ne sont en possession d’aucune image. Le phénomène se distingue sur ce point, et par l’ampleur des campagnes constatées, à la sextorsion, qui implique des échanges directs entre le hacker et sa victime.
Jérôme Rotin invite les personnes victimes de ces chantages numériques à vite opérer un signalement sur le site du gouvernement et ne pas prendre les menaces au sérieux, aussi effrayantes peuvent-elles être. Car souvent, les “hackers” dévoilent un ancien mot de passe de la personne ciblée pour appuyer cette intimidation.
L’homme précise également que ces chantages devraient s’essouffler suite à l’arrestation de deux personnes responsables d’une opération de chantage massif, mais également grâce “à une sensibilisation progressive du grand public”.
En 2018, les signalements étaient de 28000 “seulement” contre 90000 l’an dernier !