De quel livre a été inspirée la Batmobile de The Batman ?

Pas loin d’être aussi iconique que le personnage l’habitant, la Batmobile est aujourd’hui indissociable du Chevalier Noir. C’est dans sans surprise que The Batman fera se rejoindre le justicier et sa monture sur quatre roues. Le réalisateur vient même de révéler une étonnante inspiration dans la conception de cette nouvelle Batmobile.

Depuis que Tim Burton a relancé la franchise avec son film de 1989, chaque adaptation cinématographique et animée de Batman permet d’apprécier de nouveaux contours pour son principal véhicule. Ce qui a notamment permis à Batman Forever et Batman et Robin de ne pas totalement sombrer dans l’oubli.

Crédit YouTube.

La trilogie de Christopher Nolan avait marqué un sensible changement dans l’apparence de la Batmobile, qui se rapprochait ainsi du véhicule militaire tout en s’éloignant de l’imagerie de la chauve-souris. Après un Batman v. Superman ayant vaguement rapproché les deux visions, The Batman allait-il s’inscrire dans la continuité ou imposer sa marque ?

The Batman : Stephen King comme inspiration de Matt Reeves pour sa Batmobile

La lumière a pu manquer pour clairement distinguer la Batmobile de The Batman dans ses premières bandes-annonces. Il a malgré tout été noté que le véhicule reste dans des proportions semblable à celles des précédents films, au contraire des premiers et de la série animée qui faisaient dans la longueur. Dans un entretien accordé à Empire et partiellement rapporté par le site Bloody Disgusting, Matt Reeves, réalisateur de The Batman, a donné son inspiration pour sa Batmobile. Et l’on reparle ici animal.

“Elle doit faire une apparition en sortant de l’ombre pour intimider, alors j’y ai presque pensé comme la Christine de Stephen King. J’aimais l’idée de la voiture elle-même comme une figure d’horreur, faisant une apparition animale pour vraiment effrayer les gens que Batman poursuit.”

Christine est une nouvelle publiée en 1983 où une voiture se retrouvait possédée par un esprit maléfique. Son possesseur, un adolescent prénommé Arnie, avait à gérer là une nouvelle source d’ennuis, lui qui était ainsi déjà le souffre-douleur de ses camarades de lycée. La même année, John Carpenter signait une adaptation en salle, en y enregistrant un succès commercial et une réception critique pas beaucoup moins forte.

Source : Empire via Bloody Disgusting

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