Dans notre système solaire, les planètes tournent autour du soleil, en suivant une orbite bien définie. Mais il n’est pas rare d’en croiser qui errent dans l’espace. Les astronomes, pour les apercevoir, ont employé une approche qui est basée sur plusieurs images collectées par un dispositif d’observation astral. Ils pensent qu’il y aurait des milliards de grandes planètes qui circulent sans but dans la voie lactée.
Les planètes errantes proviennent des mêmes nuées de gaz et de poussière et forment un système solaire. Cependant, il arrive que ces nuées ne puissent pas donner naissance aux étoiles constitutives de la voie lactée. Malgré cette hypothèse, déterminer avec exactitude le nombre de planètes vagabondes ou nées sans étoile demeure une rude épreuve.
Les informations dont disposent les astronomes ne leur permettent pas d’identifier les planètes errantes comme des exoplanètes. Ces planètes sont souvent aperçues comme des boules dans l’espace au moment où la lumière modifie leurs corps.
Une liste de planètes vagabondes
Les astronomes envisagent de prélever des échantillons de ces planètes. Pour cela, ils ont profité de la chaleur résiduelle qui se dégage des planètes longtemps après leur naissance. Grâce à cette démarche, ils ont dressé une liste exhaustive des planètes vagabondant dans la constellation du scorpion et Theophilus.
Les astronomes ont déclaré avoir mesuré les moindres déplacements, les coloris et les lumières émanant des millions de sources dans une zone céleste. Ces initiatives leur ont permis de déterminer avec précision les objets les moins lumineux de cette zone. Ainsi, sur les 170 traces détectées, seulement 70 se sont avérées être des planètes.
Comment déterminer les caractéristiques de ces planètes ?
Pour connaitre la taille d’une planète, les scientifiques font usage des effets de lentille gravitationnelle ou alors de l’oscillation d’une étoile entrainée par une plus lourde. Quant à la masse de ces dernières, il est plus difficile de la déterminer. Un astre errant peut-être brillant ou pas. Cette luisance pourrait être le signe qu’il s’agit d’une grosse planète. La correspondance entre l’âge de la zone et la planète permet d’estimer la masse de cette dernière.
Malgré l’insuffisance d’informations, celles collectées permettront de poursuivre les recherches consternant l’origine des vagabondes stellaires. La densité de ces scélérats cosmiques révèle que la structure de leur noyau n’est pas la seule méthode d’étude. Ce qui renforce l’idée qu’une grande partie des planètes sont des exclus. En tout cas, les astronomes semblent confiants en ce qui concerne l’avenir des recherches, avec l’avènement d’instruments plus performants.
SOURCE : SCIENCEALERT