« Bond, James Bond »: nous avons tous cette réplique sur le bout des lèvres. James Bond, agent 007 au service de la Couronne, n’est plus à présenter. Reconnaissable entre plusieurs pour ses voitures, ses gadgets et ses Bond Girls, la saga Bond maintient le cap avec 26 films, presque tous des succès. Alors que le dernier film de la franchise se conclut sous une note triste, du côté des fans, c’est l’heure du bilan.
De part et d’autre, on se demande quel est le meilleur des James Bond. Dans ce sens, nous vous invitons à découvrir notre classement des 10 meilleures films James Bond, de Pierce Bosnan à Daniel Craig en passant par Sean Connery.
1- Skyfall (2012)
-A4.0 I7.8 R92-
On ne pourrait pas parler des meilleurs Bond, sans évoquer Skyfall. C’est le plus gros succès de la franchise. Avec Daniel Craig dans le rôle de Bond, Skyfall est une introspection du personnage de Bond. Alors que le MI6 subit des pressions de tous côtés, Bond viendra à sa rescousse. Celui qui habituellement fait fi des règles, s’avèrera être jusqu’au-boutiste en étant fidèle à son mentor M. Si Ian Fleming a créé 007, Sam Mendes l’aura magnifié en créant un pont entre son passé et son présent. Côté photographie, le film regorge de plusieurs scènes d’actions dont celles du train et de l’étage de verre.
2- Goldfinger (1964)
-A3.9 I7.7 R99-
Faisons un bond dans l’ère Sean Connery. Goldfinger est, n’ayons pas peur de le dire, le Bond qui aura donné une architecture aux futurs Bond. C’est grâce à lui que les prochains ont eu la même ligne directrice : un bon méchant, une certaine carrure, les morts, les gadgets et un goût prononcé pour l’aventure. Cela est d’autant plus surprenant vu qu’il est le troisième film de la franchise. Certains plans sont même devenus cultes, notamment la scène du corps peint en or. Elle a été reprise dans Quantum of Solace.
3- Casino Royale (2006)
-A3.9 I8.0 R94-
Encore un autre de Daniel Craig ! Rappelons que Bond a été interprété 5 fois par l’acteur britannique. Casino Royale et Daniel Craig ont réinventé le personnage de Bond. Dans les précédents Bond, notre espion était un sans cœur. Tel n’est plus le cas depuis Casino Royale, qui aura changé la dynamique. Bond peut avoir des sentiments, Bond peut avoir mal. En plus de ce nouvel arc psychologique du héros, Casino Royale dénote de ce qui se faisait précédemment. On y remarque l’utilisation des effets numériques et des scènes pleines de tension, où on a véritablement peur pour Bond. La partie de poker contre Le Chiffre (Mads Mikkelsen) a littéralement failli nous achever.
4- GoldenEye (1995)
-A2.8 I7.2 R79-
GoldenEye restera dans les mémoires pour deux raisons. La première est qu’il a été le tout premier Bond de Pierce Brosnan. Il est même considéré comme son meilleur. La deuxième est que M sera interprété pour la première fois par une femme, l’actrice Judi Dench. Celle-ci tiendra le rôle de M, de 1997 à 2012. GoldenEye rend hommage au monde de l’espionnage, qui balance entre mensonges et trahisons. Il figure dans notre classement, car il fait preuve de modernité. Par ailleurs, l’interprétation de Famke Janssen en Bond girl qui étouffe ses partenaires au bout de relations sexuelles torrides est à la fois glaçante et captivante.
5- Bons Baisers de Russie (1963)
-A3.7 I7.4 R95-
Que serait une histoire d’espionnage, sans un soupçon de guerre froide ? C’est ce que nous sert Bons baisers de Russie. Retour une fois de plus dans l’ère Connery. Bond, ici, est charismatique et très au fait de ce qui se passe en lieux diplomatiques. Dans le même temps, l’organisation criminelle le Spectre, compte bien lui mettre la main dessus. Quoi de plus facile que de positionner de belles courbes pour attirer Bond dans l’antre du monstre ?
6- Au service secret de Sa Majesté (1969)
-A3.2 I6.7 R81-
Au service secret de Sa Majesté marquera la période post Connery. Après plusieurs succès, les producteurs appréhendaient les retours des fans avec un nouvel acteur. Mais contrairement aux autres Bond de notre classement, celui-ci se démarque grâce à sa Bond Girl. En effet, Diana Rigg, ne s’est pas cantonnée à être une Bond Girl de plus, mais véritablement à être tout autant à la hauteur du jeu de George Lazenby. Au service secret de Sa Majesté, casse la dynamique des précédents Bond, car l’espion pour la première fois envisage le happy ending avec la vie de famille.
7- James Bond 007 contre Dr. No (1962)
-A3.2 I7.2 R95-
Ce serait pécher que de ne pas inclure le premier James Bond à notre classement. Bien qu’il ne soit pas à la hauteur des suivants, ce film donne le coup d’envoi des futurs James Bond. En dépit des gadgets, grands absents de l’aventure, le tout premier des Bond a servi à construire la personnalité de Bond et son univers. Par ailleurs, à l’inverse d’autres Bond, James Bond 007 contre Dr. No a bien vieilli. Un début assez modeste pour un succès qui est venu avec le temps et beaucoup de travail.
8- Demain ne meurt jamais (1997)
-A3.2 I6.5 R56-
Après GoldenEye, Demain ne meurt jamais est indéniablement le meilleur Bond de Pierce Brosnan. Bond va de Charybde en Scylla : il est coincé entre une probable guerre mondiale et un magnat de la presse mégalo, rien de bien compliqué pour notre espion. Mais cette fois-ci, une Bond Girl superbe et athlétique, l’accompagne dans son aventure. Michelle Yeoh, puisqu’il s’agit d’elle, se bat tout aussi bien qu’un homme. Son duo avec Brosnan dans la scène de la moto contre l’hélicoptère, reste un de nos moments favoris.
9- Permis de tuer (1989)
-A3.2 I6.6 R78-
Quoi de mieux que d’apporter une note plus intime à notre classement ? Bond assiste au mariage de bons amis à lui. Mais la mariée se fait tuer et le marié est gravement blessé. Tout porte à croire qu’un baron de la drogue est impliqué dans ce crapuleux crime. Notre espion va alors outrepasser les règles de M, et se servir de son permis de tuer pour une cause plus noble : venger ses amis. Loin des tribulations du monde diplomatique, et des organisations criminelles, Permis de tuer offre un arc personnel dans le parcours de Bond.
10- On ne vit que deux fois (1967)
-A3.6 I6.8 R73-
Cette fois encore, James Bond marche sur la pointe des pieds. En pleine guerre froide, il va tenter de désamorcer un énième conflit entre les blocs Est et Ouest, que veut déclencher le Spectre. L’enquête de Bond l’amène au Japon. Très ambitieux dans son histoire et ses plans, le film est une ode à la culture du pays du soleil levant. Petite mention spéciale pour la Toyota 2000 GT qui nous fait oublier la traditionnelle Aston Martin.