La dépression diminuerait la probabilité d’avoir des enfants

Faites-vous partie des 400 millions d’individus atteints de dépression selon l’Organisation mondiale de la Santé ? Si oui, alors il faudrait peut-être consulter un spécialiste. Ce trouble impacte les victimes dans leur vie quotidienne, que ce soit sur le plan physique, mental, voire sexuel. Une découverte récente vient même d’indiquer une corrélation entre la dépression et une moindre chance de procréer.

Une femme entrain de déprimer

L’étude a été réalisée sur près de 1,5 million de Finlandais nés entre 1960 et 1980. Les résultats sont sans appel. Les malades prennent plus de temps avant de mettre au monde leurs premiers bébés. Ils en ont d’ailleurs moins que les personnes saines. Pire, il serait probable que ceux qui souffrent de ce mal-être finissent leur vie sans descendant.

Des facteurs comme le sexe ou les différences socio-économiques ont également été analysés. Fait surprenant, les femmes dépressives n’ayant reçu qu’une éducation de base auraient plus de chance d’avoir d’enfants que celles qui ont suivi des études supérieures.

33 % des hommes dépressifs auraient des difficultés à procréer

D’après cette observation, les hommes seraient atteints plus violemment par la dépression que la gent féminine. Quasiment 1/3 de ceux qui sont affectés par ce trouble auraient des difficultés à avoir des enfants. Cela, même s’il ne s’agit que d’une forme de dépression légère, ce qui est une analyse importante. Si, de plus, ils ont suivi des études supérieures, il est encore moins probable qu’ils arrivent à procréer. Au mieux, ils auront moins d’enfants que les hommes en bonne santé.

Pour les femmes, il existe un risque croissant de développer ce trouble, surtout durant leur grossesse. Elles ont 15 % de chance d’avoir moins d’enfants que les personnes saines. Il faudrait néanmoins que la dépression soit relativement sévère pour que cela impacte leurs probabilités d’avoir des progénitures.

Une technique préventive anti-dépression est nécessaire

Ces résultats mettent en exergue l’urgence de détecter ce trouble. L’expertise des professionnels en psychologie ainsi que des gynécologues et obstétriciennes sera requise pour un dépistage précoce de la dépression. Cela, en prenant en compte le fait qu’un état de mal-être léger peut avoir des effets néfastes, notamment sur la santé masculine.

Si cette maladie est relativement difficile à repérer, l’étude montre la nécessité de « fournir des services de santé mentale accessibles aux jeunes ». En mettant en œuvre des « interventions et des thérapies à bas seuil ». Cela permettra de l’identifier le plus rapidement possible, selon Marko Elovaino, professeur à la Faculté de médecine de l’Université d’Helsinki.

5 % de la population mondiale seraient atteints de ce trouble, selon l’Organisation mondiale de la Santé, un chiffre qui est en croissance. Offrir un service de détection efficace donnerait des résultats plus satisfaisants que les antidépresseurs, dont l’utilisation à outrance comporte des risques.

SOURCE : SCITECHDAILY

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