Egypte : des archéologues découvrent un tombeau inondé d’eau en Egypte

C’est une découverte assez curieuse que des archéologues ont faite sur l’ancienne carrière du Nil à Gebel el-Silsila, en Haute-Égypte. Des recherches menées par Maria Nilsson et son mari John Ward ont mis à jour une tombe égyptienne vieille de plusieurs milliers d’années.

L’édifice présente la double particularité d’être une fosse commune, mais aussi d’être inondée d’une eau salée provenant d’une source naturelle. L’eau se serait infiltrée dans la tombe par une fissure naturelle qui date de sa construction, il y a environ 3 500 ans.

Le tombeau a été mis au jour il y a de cela deux ans, mais la découverte n’a été dévoilée que le 13 décembre 2018 par les chercheurs.

Un tombeau commun

Interrogé par Live Science, John Ward révèle que la tombe se trouve au fond d’une espèce de puits qui a été creusé à même la roche à une profondeur d’environ 5 mètres. La fosse est composée de deux chambres, mais seule l’une d’elles a pu être explorée jusqu’à présent.

Dans la chambre principale, les archéologues ont découvert trois sarcophages de petite taille et qui contiennent les restes d’enfants et de nourrissons.

Les petits cercueils étaient entourés de plusieurs ossements, les restes d’une cinquantaine d’adultes. Impossible cependant d’être plus précis, car à cause de l’inondation, les squelettes se sont mélangés avec l’eau et le limon pour donner une espèce de « soupe. »

Des fouilles laborieuses

À cause de l’eau qui s’est infiltrée partout, les chercheurs ont eu beaucoup de mal à étudier les squelettes qui s’y trouvent. Les fouilles ont été très éprouvantes. À ce sujet, John Ward explique que ce n’était vraiment pas la joie de faire des recherches dans une « soupe de restes humains. »

La bonne nouvelle c’est que l’inondation a permis au tombeau d’être épargné par les pilleurs. Les premiers examens menés sur les ossements révèlent qu’ils appartenaient à des ouvriers. Ward insiste bien qu’il ne s’agissait pas d’esclaves, car les corps étaient ensevelis avec des amulettes.

« Nous essayons de comprendre pourquoi tant de personnes ont été enterrées au même endroit. » a ensuite conclu le chercheur. Cette découverte en appellera surement d’autres vu ce qu’il y a encore à explorer sur cette structure.

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