Des astronomes ont trouvé 300 000 galaxies cachées dans une toute petite portion du ciel

En examinant les nouvelles données obtenues à partir du réseau de télescopes LOFAR (Low Frequency Array) en Europe, les chercheurs ont constaté l’existence d’environ trois cent mille potentielles galaxies dans un petit coin du ciel nord.

Le réseau LOFAR est constitué d’une gamme de vingt mille antennes réparties sur quarante-huit stations aux Pays-Bas et à l’étranger. Une des missions qui lui sont attribuées est de scruter intensivement le ciel nocturne du nord à des fréquences radio d’environ 120 à 168 mégahertz.

Espace

L’objectif consiste à collecter de nouvelles informations sur les phénomènes astronomiques faiblement brillants. Les scientifiques ont constaté qu’il y a 325 694 points où la lueur des ondes radioélectriques est au moins cinq fois plus intense que le bruit de fond. Ils estiment alors que ces points lumineux représentent des galaxies, car environ 70% peuvent être associés un signal optique.

Les résultats de la recherche sont disponibles dans Astronomy and Astrophysics.

Des amas de galaxies qui ne se confondent pas

Généralement, les galaxies contiennent de gigantesques trous noirs émettant une matière qui brille dans les ondes radio. « LOFAR a une sensibilité remarquable et cela nous permet de voir que ces jets sont présents dans toutes les galaxies les plus massives, ce qui signifie que leurs trous noirs ne cessent jamais de manger », a expliqué l’astrophysicien Philip Best de l’Université d’Edimbourg.

Par ailleurs, il y a lieu de noter que les ondes radio sont généralement produites par des collisions de galaxies. « Ce que nous commençons à voir avec LOFAR, c’est que dans certains cas, des amas de galaxies qui ne se confondent pas peuvent également montrer cette émission, bien qu’à un niveau très bas qui était auparavant indétectable », a souligné l’astrophysicienne Annalisa Bonafed de l’Université de Bologne.

En attente d’environ quinze millions de nouvelles sources 

Pour le chercheur, l’intérêt de cette découverte est la compréhension que, à part les événements de fusion, il existe d’autres phénomènes pouvant déclencher l’accélération de particules à très grande échelle.

Les informations sur les emplacements de nouvelles galaxies devraient aider les experts à comprendre leurs structures internes. Elle devrait également fournir des données sur les vastes étendues de néant qui les sépare.

Actuellement, les chercheurs n’ont accès qu’à 10% des données disponibles. Les télescopes n’ont scruté que 20% du ciel nord. Ils espèrent encore découvrir environ quinze millions de nouvelles sources d’émissions d’ondes radio.

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