Des astronomes ont repéré des rythmes réguliers ou répétitifs dans les sursauts radio rapides provenant d’étoiles lointaines. En effet, en écoutant le cœur battant des étoiles, les chercheurs ont pu décrypter un rythme de vie pour une classe d’objets stellaires pour la toute première fois. Cette certitude est aujourd’hui vue comme une avancée majeure dans le domaine de l’astronomie.
C’est en se basant sur les données du télescope spatial satellite Transiting Exoplanet Survey Satellite de la NASA que les chercheurs ont pu mettre en évidence ce rythme de vie régulier d’astres lointains. Une avancée qui pourrait dorénavant révolutionner l’étude de l’âge, de la taille et de la composition d’une classe spécifique d’étoiles.

Pour ces chercheurs, cette nouvelle trouvaille est un grand pas pour l’homme dans la compréhension de ce qui se passe dans le cosmos.
Des pulsations provenant d’étoiles intermédiaires de la constellation Scutum
Il est à noter que plusieurs années de recherches ont déjà été menées pour comprendre ces pulsations, mais en vain. Cette avancée s’avère ainsi importante pour cette équipe de scientifiques. Les étoiles en question, appelées les étoiles Delta Scuti portent le nom d’une étoile variable de la constellation scutum. Elles représentent environ 1,5 à 2,5 fois la masse de notre soleil.
Lors de précédentes études sur ces dernières, les scientifiques ont déjà détecté des pulsations radio rapides. Toutefois, il a toujours été difficile d’en déterminer les motifs et les fréquences.
« Auparavant, nous trouvions trop de notes brouillées pour comprendre correctement ces étoiles pulsantes. C’était un gâchis, comme écouter un chat marcher sur un piano », a déclaré Tim Bedding, professeur principal de l’Université de Sydney dans un communiqué.
Une grande avancée pour les chercheurs
Si autrefois la composition des étoiles a gardé son mystère entier, ce n’est plus le cas désormais. En se basant sur les oscillations internes des étoiles, les scientifiques ont pu déceler leur structure. Pour cela, l’étude s’est basée principalement sur les mesures de changement de luminosité des étoiles.
Les variations enregistrées au fil des années ont permis de réaliser des modèles tantôt complexes, tantôt réguliers, ce qui a permis de comprendre la composition des étoiles.
« Être capable de trouver des motifs simples et d’identifier les modes d’oscillation change la donne. Puisque ce sous-ensemble d’étoiles permet des analyses sismiques normales, nous serons enfin en mesure de les caractériser correctement », a déclaré Sarbani Basu, professeur d’astronomie à l’Université de Yale à New Haven.