Des chercheurs ont identifié les zones du cerveau liés aux pulsions suicidaires

Pas besoin d’être un scientifique pour savoir que le cerveau est un organe indispensable chez l’être humain. En effet, pour chaque geste et chaque décision, même inconscients, le cerveau entre en jeu, à travers la stimulation et l’interaction des signaux émis dans différentes zones cérébrales.

Le professeur Hilary Blumberg, professeur de neuroscience à l’Université de Yours, et d’autres spécialistes du cerveau ont formé une équipe afin de se pencher sur un sujet très intéressant, à savoir, identifier les réseaux cérébraux liés aux pulsions suicidaires. Leurs analyses se sont ainsi portées sur 131 études concentrées sur 12 000 personnes et qui ont duré 20 longues années.

Crédits Pixabay

Cette recherche est vraiment importante, car le suicide est une cause de mortalité non négligeable qui devance même diverses maladies graves comme le cancer ou le SIDA. En effet, 800 000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année. Et c’est la deuxième cause de mortalité dans le monde pour les jeunes de 15 à 29 ans.

Deux réseaux cérébraux stimulent les pulsions suicidaires

D’après les conclusions de ces chercheurs, les altérations structurelles, fonctionnelles ou moléculaires du cerveau peuvent stimuler les pulsions suicidaires. Plusieurs zones organisées en deux réseaux sont ainsi mises en cause pour leurs rôles majeurs dans le cadre de ces fameuses pensées suicidaires.

L’analyse des imageries médicales compilées pour cette étude ont ainsi révélé le premier réseau regroupant le cortex préfrontal ventral médial et latéral, et le deuxième réseau regroupant le cortex préfrontal dorsal et le système gyrus frontal inférieur.

Le premier réseau jouerait ainsi un rôle dans les émotions négatives, influençant sur les pulsions suicidaires lors qu’ils rentrent en contact avec d’autres zones du cerveau. Quant au deuxième réseau, il contrôle le comportement et joue un rôle majeur dans la prise de décision.

Donc, si ces deux réseaux sont négativement modifiés, cela ne peut donc que stimuler les pulsions suicidaires.

Une nouvelle approche pour prévenir les risques de suicide

Selon les déclarations du professeur Hilary Blumberg, les examens et leurs recherches ouvrent une possibilité de réduire considérablement le taux de suicide. Elle ajoute également qu’il est important que des préventions de suicide très efficaces puissent être mises en place.

En effet, en connaissant des antécédents de tentatives suicidaires, on peut s’aider de l’analyse des imageries médicales, en réalisant des scanners du cerveau pour prévenir un risque de rechute chez ces personnes fragiles.

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