Des chercheurs ont imprimé en 3D des tissus humains

La NASA est surtout connue pour ses projets d’exploration spatiale. Cependant, sa mission ne se limite pas qu’à ça. L’agence spatiale américaine s’intéresse également aux recherches dans le domaine de la médecine régénérative. Elle l’a prouvé il y a quelque temps en lançant un concours baptisé « Vascular Tissue Challenge. »

Les participants de cette compétition devaient réussir à recréer de tissus humains fonctionnels. L’objectif de ce concours a laissé de nombreuses personnes sceptiques. Pour certains, cela semblait difficile, voire même impossible. Eh bien, ceux qui pensaient cela se sont trompés. En effet, on a récemment appris grâce au site Engadget que deux équipes ont remporté ce concours.

Le logo de la NASA
Photo de Michael Draeger. Crédits Pixabay

Elles ont toutes les deux réussi à créer des tissus hépatiques humains grâce à l’impression 3D.

Des tissus fonctionnels avec une durée de vie de 30 jours

Les équipes qui ont été primées à l’issue de ce concours viennent du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine (WFIRM), en Caroline du Nord. La première équipe se nomme Winston. La deuxième porte le nom de WFIRM. Elles ont utilisé des méthodes différentes, mais ont obtenu des résultats identiques.

Grâce à l’impression 3D, ces chercheurs ont pu créer de tissus hépatiques à partir de cellules humaines. Ces tissus ont été dotés d’un réseau de canaux qui lui fournit un niveau d’oxygène et de nutriments suffisants. Les chercheurs ont réussi à les rendre fonctionnels et à les maintenir en vie pendant 30 jours en laboratoire.

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Une technologie sauvera la vie des astronautes ?

L’équipe Winston est arrivée à la première place de ce concours. En guise de prix, elle a reçu 300 000 dollars. La NASA lui permettra également d’embarquer à bord de l’ISS pour mener ses recherches. De son côté, WFIRM a gagné 100 000 dollars. Lynn Harper, responsable du concours au sein de la NASA, est revenue sur l’exploit que ces deux équipes avaient fait.

Pour elle, « la valeur d’un tissu artificiel dépend entièrement de la façon dont il imite ce qui se passe dans le corps. » À terme, la NASA espère pouvoir utiliser cette technologie lors de ses futures missions spatiales. Le fait de pouvoir créer et conserver des organes à bord d’une mission pourrait en effet sauver la vie des astronautes en cas de problèmes.

L’agence spatiale américaine a indiqué que cette technologie pourra également être utilisée dans le domaine de la médecine sur Terre.

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