Des chercheurs ont réussi à faire une transcription textuelle des pensées

Dans un futur très proche, l’être humain sera capable de s’exprimer uniquement par la pensée. C’est en tout cas ce qu’ambitionnent des scientifiques de l’Université de Californie.

Ces derniers ont entamé des recherches qui permettraient à l’homme de traduire ses pensées sans user de la parole.

Cerveau
Crédits Pixabay

À San Francisco, les scientifiques ont procédé à des essais visant à transcrire textuellement les signaux envoyés par le cerveau humain. Bien qu’encore balbutiants, les résultats issus de ces premières recherches semblent cependant concluants.

Financé par Facebook, le projet vise surtout à mieux comprendre le fonctionnement neuronal. Les recherches ont fait l’objet d’une publication détaillée et très intéressante dans la revue Nature.

Une innovation dans le monde de la neurologie

Pour décrypter nos pensées, les scientifiques de l’Université de Californie ont développé un décodeur neuronal, basé sur des appareils qui, en mesurant les mouvements de la tête et des yeux, permettent aux patients dépourvus de parole de s’exprimer. Les recherches ont permis de constater que ces appareils pourraient conférer à ces personnes plus de liberté de parole rien qu’en traduisant leurs pensées.

Il s’agit d’un projet innovant et prometteur pour les années à venir. Mais pour l’instant, il ne permet encore de traduire que quelques informations basiques. Cependant, les patients qui ont participé aux recherches peuvent déjà exprimer des besoins basiques en lien avec ce qu’ils ressentent ou ce dont ils ont envie grâce à ce décodeur neuronal.

Un projet encore en phase de développement

Au vu des premiers résultats obtenus, les scientifiques espèrent que ce décodeur neuronal permettra aux personnes dépourvues de parole de participer à des discussions ou de faire la conversation plus facilement. Les chercheurs comptent ainsi pousser leurs recherches jusqu’à un point où les mots et les paroles pourront se traduire entièrement par simple décryptage des signaux neuronaux.

David Moses, l’un des chercheurs ayant participé au projet, explique : « il est important de garder à l’esprit que nous avons atteint cet objectif en utilisant un vocabulaire très limité, mais nous espérons que, dans les études futures, nous augmenterons la flexibilité et l’exactitude de ce que nous pouvons traduire. » Les scientifiques ont donc encore un long chemin à faire avant de réussir à proposer un décodeur qui permettra enfin à l’homme de communiquer par la pensée.

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