Lorsqu’on prend de l’âge, des changements s’opèrent au niveau de notre corps. Mais parfois, les changements en question ne nous font pas toujours plaisir. Par exemple, les hommes peuvent perdre leurs cheveux au fil du temps, et il y en a qui font avec, mais il y a aussi ceux qui se tournent vers les instituts de beauté pour essayer de retrouver la coiffure de leur jeunesse.
Pour ceux qui veulent à nouveau avoir des cheveux sur la tête, il existe un moyen radical qui est la transplantation. Mais il est parfois difficile de trouver des cheveux bien adaptés à l’opération. C’est pour cette raison que des scientifiques ont eu l’idée de faire pousser des cheveux humains sur des souris.

Selon Ernesto Lujan, biologiste et fondateur de la startup dNovo travaillant dans le domaine médical, ils ont réussi à transplanter des cellules souches de cheveux humains sur une souris.
Comment ça marche ?
D’après ce que l’on sait, les humains naissent avec toutes les cellules souches de cheveux qu’ils auront toute leur vie. Ainsi, lorsque ces cellules commencent à mourir, il n’y a plus de possibilité de retour.
Cependant, comme l’explique Lujan, sa startup a réussi à créer des cellules souches pouvant produire des cheveux en modifiant génétiquement d’autres cellules comme des cellules de la peau ordinaires. Lujan a ajouté que cette technique pourrait être utilisée pour traiter les « causes sous-jacentes de la perte de cheveux ».
Un marché en pleine expansion
dNovo n’est pas la seule entreprise à essayer de trouver un remède contre la calvitie. De nombreuses startups travaillent en effet dans le domaine. Mais en ce qui concerne l’utilisation des cellules souches, il faudra encore davantage de recherche avant qu’un traitement commercial ne puisse être proposé.
D’après Paul Knoepfler, un chercheur sur les cellules souches travaillant à UC Davis, il faut faire attention aux arnaques. Cela montre que beaucoup proposent des solutions pour soigner la calvitie, mais toutes ne sont pas assurées de fonctionner.
En tout cas, il faudra encore quelques années avant de pouvoir profiter de la technologie des cellules souches. En attendant, on peut toujours choisir une bonne perruque ou bien accepter le fait que la nature n’est pas toujours clémente.
SOURCE: Futurism