La Morning Glory n’est pas une fleur tout à fait comme les autres. Très résistants, ses embryons peuvent en effet résister à d’importantes doses de rayonnement ultraviolet et ils seraient donc en mesure de survivre à des voyages spatiaux. En d’autres termes, elle pourrait nous aider à diffuser la vie au-delà de notre propre planète.
Cette plante méconnue est extrêmement proche de la Volubilis. Tout comme cette dernière, elle appartient donc à la famille des Convolvulaceae et elle est originaire du Mexique.
Très répandue en Amérique du Sud, elle est peu présente en Europe.
La Morning Glory n’est pas une plante comme les autres
La Morning Glory est également au cœur d’un débat entre botanistes. Certains d’entre eux ont en effet déclaré avoir repéré des traces de LSA dans la plante, mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité chez les chercheurs. Beaucoup leur reprochent notamment d’avoir confondu deux espèces.
David Tepfer et Sydney Leach ne se sont pas intéressés à la plante dans cette optique, mais plutôt pour évaluer la résistance de ses embryons.
En les analysant, les deux chercheurs ont donc réalisé que ces derniers étaient extrêmement résistants. D’après leurs analyses, ils seraient en effet capables de résister à d’importantes doses de rayonnement ultraviolet, des doses pouvant dépasser environ six millions de fois la qualité utilisée pour stériliser l’eau potable.
Cette découverte inédite prouve donc que ces embryons seraient tout à fait en mesure de résister à des voyages spatiaux.
D’après les auteurs de l’étude, ces embryons pourraient même être utilisés pour diffuser la vie au-delà de notre propre planète. Ils pourraient en effet protéger ou même alimenter des bactéries durant un voyage en direction d’un autre monde, un monde situé dans notre système ou même dans les systèmes voisins.
Une plante pour ensemencer les mondes
Toutefois, pour s’en assurer, il faudra conduire d’autres analyses en conditions réelles… et donc dans l’espace.
Cette découverte est loin d’être anodine. Pour pouvoir coloniser d’autres mondes, l’espèce humaine a en effet besoin de les ensemencer pour pouvoir s’établir durablement sur place. Seul problème, l’espace est un endroit particulièrement hostile pour les formes de vie qui se sont développées sur notre planète. Cela vaut pour l’espèce humaine, mais également pour les animaux et les plantes peuplant la Terre.
Ces graines pourraient donc nous aider à apporter la vie sur d’autres mondes. Accessoirement, elles prouvent aussi que la théorie de la panspermie n’est pas aussi farfelue que le pensaient certains chercheurs.
L’étude est disponible à cette adresse.