Après avoir diffusé leur partie plus tôt dans la semaine, au moins deux joueurs de Final Fantasy XIV se sont retrouvés en prison virtuelle. Leur tort aurait été celui d’avoir eu recours à des mods pour augmenter leurs chances de réussite.
Si, à l’image de l’expression, les chiens étaient Naoki Yoshida et son équipe, avec une caravane occupée par des joueurs malveillants de Final Fantasy XIV, on constaterait alors que les premiers n’ont pas fait qu’aboyer en demandant à leur communauté de pratiquer un jeu sain. Rappelons-nous ainsi de ces avertissements récemment adressés par le directeur du jeu envers des utilisateurs au comportement antisocial.
L’affaire rapportée ces dernières heures ne concerne pas tellement des attitudes telles que celles décrites le 26 avril dernier, mais l’on reste cependant dans des pratiques condamnables. Ce serait ainsi pour avoir eu recours à des mods qu’au moins deux joueurs de Final Fantasy XIV ont été placés en prison virtuelle.
Des joueurs de Final Fantasy XIV en prison virtuel pour avoir utilisé des mods informatifs
Le lundi 9 mai au matin, un joueur de Final Fantasy XIV connu sous le pseudonyme Hiroro était en train de diffuser sa partie en ligne. C’est alors qu’il a été téléporté dans une zone inconnue de la plupart des joueurs. Ce donjon, nommé “Mordion Gaol”, avait été décrit en 2016 par un porte-parole de Square Enix comme une manière de discipliner les mauvais joueurs sans pour autant perturber les parties d’honnêtes utilisateurs. Le diffuseur en question a depuis retiré son contenu sur Twitch et YouTube.
Le lendemain, un autre diffuseur, Bagel Goose, a connu le même sort alors qu’il participait à un raid Dragonsong’s Reprise, considéré comme l’un des plus difficiles du jeu si ce n’est le plus ardu. Un compagnon de raid de ce joueur a reçu une suspension d’une semaine de Twitch pour “tricherie dans une partie multijoueur”.
Car dans tous ces cas, le problème viendrait du fait que ces joueurs utilisaient des mods censés les aider à mieux se repérer et à appréhender les combats. Des outils réprouvés par Square Enix. On ignore encore la durée du bannissement des deux diffuseurs et si l’on peut leur faire parvenir des oranges en jpeg.
Source : Kotaku