Des maisons closes de poupées sexuelles fermés par la police en Chine

En 2018, Li Bo a inauguré sa première maison de passe entièrement centrée sur les poupées sexuelles. Depuis, en soulignant que ce genre de commerce permet d’assouvir les besoins masculins, cet entrepreneur a ouvert un deuxième établissement de ce genre.

Mais récemment, les autorités chinoises ont pris l’initiative de fermer ces établissements. Alors que la prostitution n’est pas tolérée en Chine, les maisons closes de poupées de Li Bo enfreindraient en fait plusieurs réglementations.

Crédits Pixabay

Il existe toutefois un soupçon d’espoir pour Li Bo. En effet, certes, le commerce sexuel est interdit en Chine, mais là, il ne s’agit pas d’êtres humains, mais de poupées.

Un moyen comme un autre de tirer profit du sexe

Li Bo a lancé son premier bordel assez particulier à Shenzhen (Chine), une ville regroupant différentes grandes firmes multinationales, dont Foxconn, le célèbre constructeur de composants électroniques. À Shenzhen, on retrouve ainsi plus de 120 000 ouvriers célibataires et cela représentait une occasion en or pour l’entrepreneur chinois aux poupées sexuelles.

D’ailleurs, en décembre 2020, vu que les affaires ont bien marché, il a ouvert une seconde maison de passe dans un autre quartier de Shenzhen. Dans les établissements de Li Bo, les tarifs sont à 28 $ de l’heure. Et pour ce prix, une large gamme de possibilités s’offre aux clients.

Alors que ces derniers peuvent bien évidemment choisir avec quelle poupée ils souhaitent faire leurs affaires, chaque pièce dispose d’un décor spécifique. Ce qui offre à ses clients l’opportunité de satisfaire toutes sortes de fantasmes, en passant de l’ambiance d’une fausse salle de classe (sic) à celle d’une chambre d’hôpital factice, tout y est.

De nombreux facteurs expliquent ces fermetures

Selon les informations, récemment, Li Bo fut contraint de fermer ses établissements, sous la pression de la police de Shenzhen. Tout d’abord, selon Xinhua News, des mineurs fréquentaient ces lieux. Ensuite, l’hygiène poussait à se remettre en question. En effet, apparemment, Li Bo négligeait fortement la désinfection après chaque passe. Ce qui représente un risque pour la santé des clients.

Mais la principale raison de ces fermetures est probablement la prohibition de la prostitution en Chine.

Ceci étant, comme il s’agit de poupées sexuelles, mais non de femmes réelles, il se peut que Li Bo sorte vainqueur de cette affaire. De plus, comme le souligne son avocat, Ding Jinkun, aucune loi chinoise ne condamne les maisons closes de poupées sexuelles.

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