Des milliers de signalements pour un escroc menaçant de dévoiler l’historique pornographique de ses victimes (mais ce n’est pas vrai)

C’est une arnaque courante mais qui fonctionne malheureusement chez les moins informés. Depuis l’an dernier, des milliers de signalements ont été reçus par la plate-forme Pharos mise en place par l’État d’une nouvelle tentative d’extorsion. L’escroc affirme avoir enregistré l’historique pornographique de ses victimes et détenir une vidéo de ces dernières face au contenu pour adulte. Bien évidemment, il s’agit ici d’un coup de bluff pour tenter d’extorquer des bitcoins aux malheureux ciblés par cette attaque. C’est un simple mail qui déclenche toute une procédure qui aura malheureusement poussé certains à payer.

François-Xavier Masson, PDG de l’Office Central contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, explique que 80% des arnaques signalées concernaient ce fameux mails en janvier.

Hackers britanniques

Autant dire que les autorités enquêtent désormais pour retrouver la personne à l’origine du mail.

L’équivalent de 500 euros en bitcoins demandé aux victimes

C’est une arnaque bien rodée qu’un escroc francophone a mise en place. Dans un langage très familier, ce dernier évoque des manœuvres informatiques lui ayant permis d’enregistrer la webcam de sa victime lorsqu’elle se rendait sur des sites pornographiques.

Le hacker menace dans ce même message la personne de dévoiler “ses petits secrets” à ses proches. La seule manière d’empêcher cela ? Payer une rançon, l’équivalent de 500 euros en bitcoins, une monnaie numérique difficile à tracer.

Bien évidemment, l’escroc bluffe totalement n’a jamais enregistré l’historique pornographique de la victime, ni même sa webcam.

La personne compte sur la pression et la peur de voir ses secrets intimes révélés pour lui soutirer de l’argent, une somme de 500 euros qui, cumulée avec la rançon de plusieurs victimes, peut lui rapporter gros.

D’après Xavier Masson, PDG de l’Office Central contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, 80% des signalements sur la plate-forme Pharos concernaient cette arnaque qui semble répandue depuis le mois de janvier. À noter que le message existe depuis l’été dernier et que l’homme annonce travailler activement sur son démantèlement.

La meilleure réponse si vous recevez un jour ce mail ? C’est simple : ne pas y répondre, tout simplement. Il s’agit ici d’un bluff ne servant qu’à soutirer de l’argent aux personnes les moins informées.

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