Des nanoantibiotiques capables de détruire les bactéries nuisibles du corps
Malgré les progrès de la science, de nombreuses affections restent encore incurables de nos jours, avec ou sans traitement. Dans le même temps, certaines personnes développent des résistances vis-à-vis des antibiotiques conventionnels. C’est sûrement pour cette raison que récemment, des chercheurs ont inventé une nouvelle technologie permettant de résoudre ce problème. Des phases de test sont encore en cours, mais les résultats restent très prometteurs.
En effet, il s’agirait de nanoantibiotiques développés par un expert en physiologie et biophysique moléculaire. Le défi fut de créer des nanoparticules capables de cibler et de détruire les bactéries nuisibles, tout en épargnant les cellules saines. Pour ce faire, les propriétés hydrophobes de ces dernières ont été exploitées.
L’expert en physiologie et biophysique moléculaire Hongjun Liang est le biologiste à la base de cette incroyable invention. Ce dernier fut soutenu par ses collègues du Texas Tech University Health Sciences Center.
L’utilisation des nanoparticules, une idée très brillante
En effet, le but principal des recherches menées fut de créer des nanoparticules dotées de la capacité de discerner les agents pathogènes des cellules saines, comme le font les peptides antimicrobiens. Pour ce faire, des études furent entreprises sur les capacités hydrophobes et hydrophiles des cellules.
D’après ces explorations, plus une substance est hydrophobe, plus ces effets sont nuisibles. Ce constat a poussé Liang a affirmé à ScienceDaily que plus l’hydrophobie est élevée, plus les bactéries peuvent être tuées efficacement. Cependant, l’effet correspondant cible aussi des cellules en bon état de fonctionnement. Afin de résoudre ce problème, Liang et son équipe ont dû repenser la conception physique de cette nanotechnologie.
De ce fait, les nanoparticules développées furent très semblables à de minuscules sphères poilues équipées de brosses en polymère hydrophile imbriqué de nanoparticules de silice. Le procédé ciblera ainsi uniquement les membranes bactériennes et épargnera les cellules saines.
Des résultats plus que prometteurs
En réalité, les nanoantibiotiques ne sont pas instables et toxiques, à l’inverse des peptides antimicrobiens ordinaires. Selon l’expert Liang, ces problèmes ont été résolus par l’utilisation des polymères hydrophiles comme alternatives. De plus, ce dernier expliqua que les nanoparticules de silice ne tuent pas les bactéries, mais avec le bon greffage sur la nanostructure, elles pourront le faire.
Il déclara : « la découverte est l’aspect le plus essentiel pour le développement de l’étude des nanoantibiotiques. »
Étant fier des résultats de son invention, l’expert ajouta : « toutes les découvertes mentionnées dans leurs recherches pourraient servir de modèle pour créer de nouveaux antibiotiques qui seront cordiaux vis-à-vis des protecteurs naturels du système humain, car ils proviennent de compositions écologiques et non toxiques via la nano-ingénierie. »
SOURCE : SCIENCETIMES