Des nouveaux droits pour protéger le cerveau humain

Le cerveau humain est l’une des parties les plus surprenantes de l’organisme. Il est même le centre d’intérêt de nombreux chercheurs ou des géants en technologie avancée. Certaines personnes comme Elon Musk ou encore Mark Zuckerberg travaillent là-dessus pour explorer les différentes zones cérébrales dans le but de mieux l’exploiter alors que d’autres veulent à tout prix le protéger.

Deux hommes, Marcelo Ianca et Roberto Andorno, respectivement un chercheur neuroéthique et un avocat mènent donc une lutte protéger le cerveau humain. Ils veulent définir une éthique et un cadre strict de l’utilisation de technologies neuronales selon un article publié dans le journal Life Sciences, Society and Policy.

Cerveau

Les deux suisses veulent imposer une barrière de protection légale face à l’exploitation du cerveau avec les nouvelles technologies.

Liberté cognitive et intimité mentale

Les deux hommes ont déclaré quatre principaux droits pour le cerveau humain, à savoir la liberté cognitive, l’intimité mentale, l’intégrité mentale et la continuité psychologique. Ils affirment qu’actuellement, il n’existe aucune réglementation spécialisée sur l’exploitation cérébrale alors que la nouvelle tendance des neurotechnologies est en plein développement.

C’est la principale raison pour laquelle ils ont décidé de prendre les choses en main.

Concernant donc les quatre grands droits, le premier est lié à la liberté cognitive. Ceci assure qu’aucun expérimentation ni individu ne pourra corrompre l’état mental d’une personne. Aucune pratique du genre stimulation de cerveau ne devrait donc être employée dans le but de retrouver la mémoire par exemple.

Le second droit sur l’intimité mentale concerne la protection de l’exploitation des données dans le cerveau d’une personne. Un cas concret de cette situation était par exemple celui où les scientifiques de l’armée américaine avaient effectué une stimulation cérébrale sur les militaires dans le but d’améliorer leur capacité cognitive. Dans de telles circonstances, les personnes concernées devraient avoir le droit de contester.

Intégrité mentale et continuité psychologique

Le troisième droit, l’intégrité mentale, est destiné à la protection du cerveau contre les piratages causés par des hackers qui parviennent à contrôler un implant neuronal. Le principe est donc d’éviter les intentions malveillantes d’éventuels hackers du cerveau.

La continuité psychologique consiste quant à elle à protéger le cerveau pour qu’aucune forme d’intrusion ne puisse avoir le moindre impact sur la conscience individuelle. Les deux hommes ont pris l’exemple de l’expérience en 2006 sur des personnes atteintes d’Alzheimer.

Après l’intrusion dans leur cerveau, les malades se sont plaints qu’ils ne se sentaient plus comme « eux-mêmes. »

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