Des sénateurs soulèvent la responsabilité de Facebook dans l’attaque du Capitole

Il a été prouvé qu’une série de dysfonctionnements a été détecté lors de la prise d’assaut du Capitole. Même si en 2020, plus de 4 milliards de faux comptes ont été supprimés sur Facebook, les propos haineux ont pu circuler sans problème sur les réseaux. En effet, les équipes de Facebook n’ont pas stoppé la propagation de ces publications sur la plateforme sociale. Mais il semblerait que Mark Zuckerberg doive à présent répondre de ces manquements de son entreprise.

Capitole

Facebook accusé de propager les appels à manifestation

Durant l’attaque du Capitole, les messages incluant « Stop the Steal » ont connu une énorme croissance sur le réseau. Cela a donc été considéré comme des appels à manifestation et à des propos suprématistes.

Les responsables de Facebook ont rapidement décidé de supprimer certaines vidéos incluant cette expression et très vite, ils ont pris la décision drastique d’exclure provisoirement Donald Trump de la plateforme. Une porte-parole de la société a affirmé que des mesures ont déjà été prises pour limiter les contenus visant à délégitimer l’élection, dont la suspension des publicités politiques.

Facebook se défend face à l’accusation portée sur eux

Sheryl Sandberg, l’actuelle directrice des opérations de Facebook, a affirmé que « les événements ont surtout été organisés sur des plateformes, qui n’ont pas nos capacités à stopper la haine ». Les dirigeants de Facebook ont affirmé qu’ils n’ont, en aucun cas, contribué aux violences menées par les partisans qui ont pris d’assaut le capitole le 6 janvier. Ils qualifient même cette situation de dysfonctionnement au niveau du système car, selon eux, ils ont déjà travaillé dur afin de maintenir un climat neutre sur les réseaux avant cette élection.

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a néanmoins reconnu avoir que certains propos se sont propagés sur la plateforme. Mais il s’est également défendu en affirmant que le principe du réseau est de laisser place à la liberté d’expression. Ainsi, il est d’avis à ce que ce soit cette liberté d’expression qui a poussé les manifestants à venir réclamer le décompte des élections.

De plus, la société a réfuté les nombreuses accusations formulées par la presse à son égard selon lesquelles Facebook aurait volontairement autorisée cette diffusion. La porte-parole de la société conclut ainsi que «  la responsabilité des violences du 6 janvier repose sur ceux qui ont attaqué le Capitole et ceux qui les ont encouragés ».

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