Les scientifiques ne chôment pas en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement climatique. Différentes méthodes ont déjà été proposées pour capturer le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, l’une des causes de l’effet de serre. Aux Etats-Unis, une entreprise du nom de CO2Rail propose une solution inédite. Il s’agit de rattacher des wagons spécialisés aux trains ordinaires.
Ces wagons spéciaux se serviront de l’énergie obtenue grâce au freinage par récupération pour alimenter un appareil qui aura pour rôle de collecter le dioxyde de carbone produit par le train. Cela empêchera le gaz nocif de se libérer dans l’atmosphère.

Avec la température globale qui ne cesse d’augmenter, on se tourne de plus en plus vers les technologies de capture directe du CO2. Les Etats-Unis, par exemple, ont récemment annoncé qu’ils allaient investir des milliards pour développer ce domaine.
Le problème de l’énergie
Généralement, les installations de capture de CO2 nécessitent une grande superficie de terrain pour la construction, mais aussi une grande quantité d’énergie qui provient souvent de sources renouvelables. L’idée de CO2Rail est basée sur l’utilisation d’une énergie qu’on peut obtenir à partir de tous les types de train.
Selon l’entreprise, ses wagons sont conçus pour collecter l’énergie générée par le freinage par récupération. Cela va permettre de recharger les batteries qui sont à bord tout en tirant parti de l’effet de souffle des trains en mouvement pour éviter le recours à des ventilateurs.
Cet air en mouvement est redirigé vers une chambre de collection cylindrique. Dans cette chambre, un processus chimique va retirer le CO2 et le stocker dans un réservoir de liquide qui pourra être vidé. L’air débarrassé du carbone va quant à lui être libéré par l’arrière du wagon.
Les avantages de la méthode
D’après les chercheurs derrière cette nouvelle méthode, chaque manœuvre complète de freinage d’un train génère assez d’énergie pour alimenter 20 foyers par jour. Actuellement, cette énergie se dissipe juste sous forme de chaleur. Mais si on la collectait à partir de tous les trains qui s’arrêtent dans le monde, on obtiendrait une quantité d’énergie 105 fois plus élevée que celle générée par le barrage Hoover dans le même laps de temps.
Du côté de la capture de carbone, le professeur Peter Styring de l’Université de Sheffield explique que cette technologie pourra capturer des quantités significatives de carbone à des coûts bien inférieurs. Elle pourrait avoir une productivité annuelle de 0,45 gigatonnes d’ici 2030, 2,9 gigatonnes d’ici 2050, et 7,8 gigatonnes d’ici 2075, chaque wagon ayant une capacité annuelle de 3 000 tonnes de CO2 capturées à court terme.
Toutes les solutions sont bonnes à prendre en ce qui concerne la capture du dioxyde de carbone de l’atmosphère. Seulement, il faudra que le coût des opérations reste assez bas pour assurer la faisabilité du projet. L’utilisation de la technologie de CO2Rail aurait un coût d’un peu plus de 49 euros la tonne de CO2 capturée sur le long terme.
SOURCE: Newatlas
Bonjour, merci pour cet article. Cependant, je ne pense pas que ce soit la façon la plus idéal de réutiliser l’énergie à bord des trains, ajouter tout un système de captation de CO2 alourdit le train ainsi que les générateurs à installer sur chaque wagon (l’argument du brasage d’air n’est pas un bon argument car il représente maximum 5 % de la consommation d’un appareil de captage de CO2). Je ne viens pas devant vous avec tout un tas de calcul fait, ma pensée n’est donc pas vérifié scientifiquement. Idéalement en tant qu’ingénieur énergie il est plus intéressant de réutiliser les moteurs électriques des trains qui sont réversible, afin de réinjecter de l’énergie de freinage dans les lignes électrique utilisées par le train lui-même. De cet manière on augmente l’utilisation d’un organe du train, qui sera donc par conséquent plus rentable économiquement. Aussi, sans rien faire (juste penser le la réutilisation de l’énergie avec le moteur du train) nous diminuons l’empreinte carbone du train.