
D’étranges variations lumineuses repérées au niveau d’une étoile
VVV-WIT-07 se trouve entre notre propre monde et le noyau galactique. Perdue dans l’immensité de l’espace, cette étoile a été l’objet d’une étude menée en 2012 à l’aide du télescope VISTA installé au Chili. Elle a révélé l’existence de variations lumineuses inexplicables.
En astronomie, la méthode des transits est utilisée pour détecter d’éventuels corps situés dans l’orbite des étoiles.
Lorsqu’une exoplanète passe devant son astre, elle provoque en effet un léger obscurcissement.
VVV-WIT-07, une étoile pas tout à fait comme les autres
Nos instruments sont désormais suffisamment sensibles pour détecter ces variations lumineuses. C’est notamment le cas du télescope VISTA, un télescope développé par plusieurs universités britanniques.
En 2012, des astronomes ont donc utilisé ce télescope pour étudier une étoile située entre notre système et le noyau galactique : VVV-WIT-07. Contre toute attente, ils ont alors enregistré une variation lumineuse ponctuelle et irrégulière.
Les chercheurs ont en effet constaté une baisse de luminosité de l’ordre de 80 %, une baisse survenue pendant un total de onze jours.
Intrigués, les astronomes ont comparé les données collectées par VISTA avec les modèles de transit habituels, mais cela n’a rien donné. Les données en question ne correspondaient en effet à aucun modèle établi. Après avoir passé plusieurs années à tenter de trouver une explication, les chercheurs ont finalement décidé de rendre leur découverte publique.
Ils ont ainsi publié un article dans les avis de la Royal Astronomical Society.
Si l’on en croit leurs conclusions, avec cet obscurcissement ponctuel ne serait pas provoqué par une exoplanète standard. Les données auraient en effet été bien différentes si cela avait été le cas.
La faute à un nuage de poussière ?
Les astronomes ont donc pensé que cette variation lumineuse avait peut-être été produite par une planète à anneaux comme Saturne. Toutefois, d’après leurs calculs, il aurait fallu que les anneaux en question s’étendent sur une distance deux cents fois supérieure à celle de notre propre géante gazeuse pour que les données correspondent.
La troisième théorie avancée rejoint celle de l’étoile de Tabby.
En 2015, des astronomes ont en effet découvert des variations lumineuses similaires dans le système de KIC 8462852, des variations ne pouvant pas être produites par de simples exoplanètes. Elles étaient en effet irrégulières. La découverte a très vite bénéficié d’une importante couverture médiatique et de nombreuses études ont été réalisées.
Si nous ne savons toujours pas ce qui provoque ces variations lumineuses, les astronomes ont tout de même une théorie pour les expliquer. Ils pensent en effet que l’étoile possède dans son entourage proche un nuage de poussières et que ce dernier est suffisamment dense pour provoquer de telles perturbations. Ce que semblent par ailleurs confirmer les dernières études présentées durant l’Americain Astronomical Society.
Dans ce contexte, il est possible que VVV-WIT-07 dispose d’une configuration similaire et qu’un important nuage de poussière se trouve dans le système. Maintenant, dans ce cas précis, les variations lumineuses sont beaucoup plus importantes que prévu et les chercheurs se demandent donc si un nuage de poussière pourrait réellement provoquer de telles baisses.
Il faudra malheureusement attendre l’année prochaine pour avoir un début de réponse puisque la prochaine variation lumineuse ne devrait pas avoir lieu avant 2019.
Je vais faire de la S.F…..
Et si l’étoile tournant sur elle même avait un côté quasiment éteint ?
Elle présenterait alternativement une face lumineuse et une face presque noire, expliquant la baisse importante de luminosité.
C’est une idée farfelue certes, mais elle pourrait s’adapter à un casse-tête insoluble pour l’instant ;)
surtout une idee sur quelque chose d’impossible physiquement.
Une étoile n’est pas une ampoule ou un incendie. C’est un cresut de fusion nucléaire. La fusion ne se fait pas que d’un côé d’un astre, ce serait impossible.
Ensuite le soucis n’est pas la baisse de luminosité mais l’absence de cycle pour cette baisse, ce qui est différent. Cela implique que ce n’est pas une planète régulière par exemple.