Deux hackers arrêtés pour sextorsion suite aux arnaques à la webcam

Si l’informatique a complètement révolutionné notre façon de vivre, elle est également venue avec de nouveaux types de dangers auxquels sont exposés les usagers. Il faut en effet composer aujourd’hui avec des hackers qui pullulent sur la toile et qui tentent par divers moyens d’extorquer de l’argent aux utilisateurs.

C’est le cas de ces deux jeunes hackers qui ont tenté dernièrement de piéger des millions de Français à travers une vaste arnaque à la webcam.

Facepalm
Crédits Pixabay

Malheureusement pour eux, la section cybercriminalité de la police judiciaire a réussi à remonter leur piste et à les arrêter.

Une affaire de “sextorsion” qui a mal tourné pour les commanditaires

Sans doute très pressés de devenir millionnaires, deux jeunes hackers ont décidé de monter une vaste arnaque à la webcam, dans le genre chantage à la sextape. Ainsi, entre l’été 2018 et 2019 nos deux hackers ont envoyé près de 20 millions de mails à des Français pour leur faire croire qu’ils les avaient filmés (en piratant leur webcam) alors qu’ils se masturbaient ou qu’ils regardaient du porno. Dans le jargon de la cybercriminalité, on appelle ce type d’arnaque une “sextorsion” ou du “cryptoporno“.

Bien entendu, les pirates exigeaient dans leurs mails que leurs victimes leur donnent quelque chose en échange de leur silence et de la préservation de leurs petits secrets présumés. Et ce que les deux malfrats réclamaient c’était de l’argent en bitcoins ! Un bon moyen d’extorquer de l’argent et de le faire disparaître sans laisser de trace.

Les deux coupables (présumés) arrêtés

Si certaines victimes ont malheureusement mordu à l’appât, d’autres par contre ont vu le poteau rose et ont rapidement fait un signalement sur le site Pharos. En tout, 28.000 signalements ont été enregistrés et 2.000 plaintes déposées.

La section cybercriminalité de la police judiciaire a aussitôt ouvert une enquête qui les a conduits à deux individus âgés de 21 ans. Les deux hackers ont été arrêtés, l’un en septembre et l’autre début décembre.

L’enquête est en cours et s’annonce complexe. Car selon Catherine Chambon, sous-directrice de la lutte contre la cybercriminalité à la police judiciaire : “La problématique pour nous est d’avoir une visibilité claire sur ceux qui ont effectivement payé”.

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